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Censure ou sens de la responsabilité?

Le Diable au corpsL’homme ne s’améliore pas beaucoup, il est sensiblement le même depuis la nuit des temps. Ce qui change, d’une génération à l’autre, d’une époque à l’autre, ce sont les moyens et la technologie dont il s’entoure, grâce au progrès de la science, et le pourcentage de la population qui a un accès au meilleur bien-être en cours. Comparer notre vie à celle de nos grands-parents ou à celle qu’auront nos petits-enfants n’a aucun sens car les critères du bonheur sont intimement liés à l’époque et au milieu dans lesquels on vit. Ce qui peut changer la vie de l’homme de façon notoire, c’est le fait de naître durant une époque d’espoir ou de désespoir. Dans notre monde occidental, les guerres et les révolutions sont en général suivies par une période d’espoir avec le désir de reconstruire et la libération positive des comportements, et les périodes de stabilité et de bien-être dérivent tôt ou tard vers le désespoir parce que la corruption morale atteint toutes les couches de la société, tous les raisonnements. Celle d’aujourd’hui, malheureusement appartient à la deuxième catégorie, et l’article de Jean-Luc Douin paru dans Le Monde d’hier, « Vers un durcissement de la censure ? », ne le confirme que trop bien. Il est d’une grande ambiguïté, et les tours de passe-passe qu’il utilise dans son développement ont du mal à nous faire comprendre où il veut en venir, jusqu'au moment où on arrive à sa conclusion... plutôt commerciale.

 

Ce qui fait naître son article, c’est la décision du Conseil d’Etat d’interdire aux moins de 18 ans le film de Larry Clark « Ken Park »*, alors qu’il est déjà projeté dans deux salles. Il paraît que l'objectif de ce film (que je n’ai pas vu et que je n’irai pas voir, mais je fais confiance à la description qu’il en fait et qu’il faut lire), à travers une association des pires situations sexuelles et morales poussées à l’extrême, est de dénoncer (avec complaisance ?) la dépravation dans laquelle vivent certains adolescents, par la faute de leurs familles. Après son récit, M. Douin mélange tout, données historiques sur la censure, et pas seulement celle du cinéma, notions faussées par des références avec les pays voisins, accusations et dérisions contre les associations et institutions qui dénoncent de tels films, sans oublier d'emballer le tout dans un cadre politique... comme si le sens moral et le respect des mineurs ne pouvaient qu'être liés à une mentalité réactionnaire de droite.

 

Il justifie son point de vue critique en ajoutant des exemples qu’on ne peut pas comprendre si on les  dossocie de leur époque, c'est-à-dire celle d'une France encore imprégnée de cléricalisme catholique, ou à peine sortie d’une guerre douteuse. Les aspects compliqués de l’adultère (Le Diable au corps et Une femme mariée), les désirs d’une religieuse (La Religieuse) entrée au couvent contre son gré (basé qui plus est sur un classique), les pires instincts de simples jeunes gens projetés dans une guerre qui n’est pas la leur (Avoir vingt ans dans les Aurès), ou l’humanisation du Christ (La dernière tentation du Christ), ont-ils quelque chose à voir avec la diffusion systématique « pour tous », des films avec toutes les sortes de perversions ? Faut-il vraiment éduquer les adolsecents avec des histoires (je cite) « ou sexe et violence sont associés au désespoir » ? Est-ce l’éduction, est-ce le regard sur la vie que M. Douin, s’il a des enfants ou s’il a l’intention d’en avoir, souhaite pour sa fille et ou pour son fils ? 

 

Le tort de notre société d’aujourd’hui, c’est de ne plus savoir faire la différence entre l’enfant et l’adulte. Aux enfants et aux jeunes adolescents, on permet tout en leur demandant d’être responsables et autonomes avant l’heure, tout en allant protester contre le travail des mineurs dans les pays pauvres. Sous les prétextes fallacieux de la liberté d’expression et de la lutte contre l'hypocrisie, on les enfile dès leur plus jeûne âge dans les raisonnements des adultes, dans les problèmes des adultes, dans les combines des adultes, dans les litiges des adultes, dans les violences des adultes, sexuels et non. Et ensuite, on dénonce une société où la violence tout court, mais surtout la violence sexuelle, est désormais partie intégrante des établissements scolaires, où depuis six ans, les plaintes pour agression ont été multipliées par trois et celles pour outrage par quatre, et où, dans les collèges, la violence des garçons envers les filles est à l'ordre du jour. Sans parler de celle des cités 

 

Utiliser le terme de « censure » dans le cas présent est absolument incorrect. Et conclure l’article en disant que « ce type d’interdiction menace les achats des chaînes de télévision » est tendancieux. Y a-t-il donc si peu de films sur le marché ? Que les adultes qui veulent voir ce film  et ses semblables aillent les voir dans les salles. Les mineurs représentent un pourcentage substantiel de l’audimat et l’Etat a le devoir de les protéger. N’essaie-t-il pas de le faire pour le tabac, l’alcool et la drogue ? La santé mentale serait-elle moins importante que la santé physique ? Le sexe associé à la violence et au désespoir rend-il plus heureux que la découverte de l’amour physique entre deux adolescents qui s’aiment ? Que personne ne vienne dire que «tout est relatif » et qu’il faut respecter « la liberté d’expression ». Ici, il n’y a rien de relatif et il n’y a aucune liberté dans le fait d’enseigner le pire des relations humaines aux mineurs. A la limite, je dirais même que c’est criminel.

 

Dans le fait de tenir compte de l’âge du public auquel s’adresse un film, il n’y a ni hypocrisie, ni bigoterie, ni abus, ni atteinte à la liberté individuelle, mais au contraire, la preuve d’une prise de conscience des responsabilités que les adultes ont envers les mineurs. Et, pour ma part, il y a un bon nombre des films qui passent à la télévision, même tard le soir, que je renverrais volontiers dans les salles, afin qu’ils ne soient accessibles qu’au public qui a l’âge de les voir.   
 

* "Interdit en Australie, aux Etats-Unis et dans la plupart des pays anglo-saxons"

Ecrit par ImpasseSud, le Samedi 7 Février 2004, 17:38 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires et Mises à jour :

sarah-k
09-02-04 à 09:12

Pas tout à fait d'accord!

Jean Luc Douin est un Monsieur d'un âge certain maintenant qui ne s'est jamais occupé de morale mais du mécanisme de la censure.


"Interdit en France de voir le plan d'Arletty nue sous la douche tenant une éponge sur son bas-ventre, dans "Le Jour se lève" de Marcel Carné ou les seins de Martine Carol au bain dans "Lucrèce Borgia" de Christian-Jacques. En URSS, la copie d'"Ivan le Terrible" de Serge Eisentien est mise sous séquestre tandis qu'en Pologne c'est "L'Homme de marbre" d'Andrzej Wajda (1976) qui est condamné par le chef de l'état comme film "mensonger". En Grèce, Théo Angelopoulos est excommunié pendant le tournage de son "Pas suspendu de la Cigogne" tandis que Martin Scorcese déclenche avec sa "Dernière tentation du Christ" l'une des plus grandes affaires du siècle. L'histoire du cinéma est jalonnée de scandales qui s'accompagnent souvent du couperet de la censure. A travers plus de 400 films et des anecdotes,
Jean-Luc Douin dévoile les petites et les grandes affaires du cinéma dans son "dictionnaire de la censure ED du Chêne".
Il y a effectivement un rapport entre le politique et la censure, c'est indéniable!
Ce qui domine cette histoire des scandales cinématographiques est avant tout l'omniprésence des mécanismes de censure qui, sous toutes leurs formes, viennent désigner aux spectateurs les fruits qui leur sont défendus.
Evidemment en premier lieu, je retiendrai les films politiques, l'âge d'or de Bunuel,Les sentiers de la gloire (14-18),Johnny got is gun (14-18),Nuit et brouillard de Alain Resnais, Le chagrin et la pitié de Marcel Ophuls (Il a quand même fallu attendre, la mort du Général De Gaulle) Avoir vingt dans les Aurés (guerre D'Algérie)Ce film aura miné toute la vie de ce pauvre René Vauthier etc......
Je suis d'une génération où le cinéma était d'une violence, d'une provocation, d'un "sexuel" et où les comités de censure (ministère de l'intérieur sévissait) dans les rédactions des deux chaînes de la télévision.
Je suis de la génération des Films de Pasolini,Fellini Godard, Kubrick, Wajda , Eustache etc mais encore aujourd'hui, "Orange mécanique" reste un film culte pour moi.

Philippe Soupault avait raison, le cinéma est bien cet "œil surhumain qui sonde le désir", "seul ressort du monde" pour André Breton. Toutefois, cette métaphysique du sexe est loin de faire l'unanimité, et Jean Luc Douin en est désolé. Car en coulisses, les adeptes de la morale veillent férocement. Les décolletés font l'objet de remontrances, on chronomètre les baisers, un cardinal new-yorkais va même jusqu'à menacer ses ouailles de damnation si d'aventure ils allaient voir Baby Doll d'Elia Kazan, un film étiqueté "révoltant, dégoûtant, voire immonde". (les ecrans du désir ed du chêne)

je te l'accorde, "les produits filmiques" aujourd'hui sont d'une "navrance" et je suis sidérée qq fois par ce que Robin regarde!
le sexe, la violence, le politique n'est jamais choquant s'il y a "art cinématographique" ils deviennent insipides en tant que marchandises au même titre que d'autres produits de consommation courantes.
Je préfère que Robin regarde avec moi, "Orange mécanique" ou "le souffle au coeur" de Louis Malle que certains films dont je ne me souviens plus le nom où sexe, violence,automobile, basket, cola-cola, politique passé à la machine à laver font un très bon ménage.
Il se peut que le film dont tu parles soit insipide et mauvais????
mais il faut néanmoins se méfier grandement des "censures"
Il ne faudrait pas que l'on en arrive à confondre Art et Subversion et que les associations des familles se prennent tout à coup pour des critiques de Cinéma :-)))!

 
ImpasseSud
09-02-04 à 12:39

Re: Pas tout à fait d'accord!

Mon article n’est peut-être pas suffisamment clair, mais d’après ce que tu me dis de M. Douin, le sien ne l’est pas non plus, en tout cas pour ceux qui, comme moi et beaucoup d’autres, ne savent pas que la morale ne fait pas partie de ses préoccupations majeures (mais alors pourquoi se croit-il obligé de spécifier qu’André Bonnet a huit enfants ? Le nom de son parti ne suffisait-il pas ?) En fait, on ne comprend pas le but de son article, si ce n’est pour défendre la diffusion de "tous" les films qui sortent, même à la télévision et ceci pour une question de marché.

 

Par principe je suis contre la censure et tu le sais (voir mon avis à propos de la LEN). En fait, dans mon article (mais ce n’est peut-être pas assez évident), je ne parle jamais de « censurer » le film en question ou leurs semblables, mais de les renvoyer dans les salles, avec, une interdiction effective pour les mineurs. Bon, si une asperge de 14 ans passe à travers les maillons, ce ne sera pas une affaire d’Etat ni la fin du monde.

 

Je suis de la même génération que toi. Ayant grandi en province, il va sans dire que je n’ai peut-être pas perçu le phénomène de la censure aussi bien que toi, mais je me souviens très bien des problèmes des Antonioni, Fellini et Pasolini, de tout ce qui touchait la guerre d’Algérie et de la pudibonderie furieusement défendue par le cléricalisme et la bigoterie catholiques dont De Gaulle était un bel exemple (en fait c’est ce que je dis dans mon article). A propos de la censure de l'époque, si on veut bien rigoler, il suffit de lire le texte de la Loi Melin (lire méline, le pendant italien de la loi Marthe Richard en France) où pas une seule fois ne sont utilisés les mots « maison close », « prostituée » et « prostitution ». A l’époque à laquelle tu te réfères, à celle sur laquelle s’appuie M. Douin, la censure était politique et religieuse.

 

Aujourd’hui, si la censure politique existe toujours mais dans une bien moindre mesure, la censure religieuse n’existe plus. Tous les tabous en la matière sont tombés, et après l’époque de libération des meours née en mai 1968, mais qui a vraiment pris toute son ampleur sur les campus américains et à Woodstock, on a même allègrement glissé vers une abolition des règles morales. Tant qu’il s’agit des adultes il s’agit d’une affaire personnelle, mais quand il s’agit des enfants et des adolescents, c’est une tout autre affaire.

 

Si la notion actuelle du terme « adulte » implique qu'à 18 ans on est « en pleine possession de ses fonctions physiques et mentales », donc capable de faire un discernement, de se dire « ils ont fait ça, mais moi je ne suis pas obligé de le faire, ou bien, dans le cas de la pornographie : nous pouvons le faire seulement si nous sommes d’accord l’un et l’autre », cela implique aussi qu'avant on n'est pas capable de tout ça. Si toi, parent responsable, tu prends la peine de t’asseoir à côté de ton fils pour regarder un film de sexe et violence à la télé, ton cas ne reflète pas la majorité, non pas forcément parce que les parents d’aujourd’hui sont indignes, mais simplement parce que la vie d’aujourd’hui oblige bien souvent père et mère à travailler (pour ne pas entrer dans d’autres considérations), et que leur rejeton reste seul à la maison, donc libre de regarder n’importe quoi à la télé (y compris les cassettes et les DVD qu’on laisse traîner ou qu’on leur prête), et où  « sexe et violence » ne sont pas arrivés par hasard, mais pour affaire de gros sous… qui, à son tour, encourage la production de films, téléfilms et émissions dont les protagonistes sont, bien loin de l'art et plus que jamais, le sexe et la violence. Donc, je pose une nouvelle fois les questions : cela fait-il parti d’une éducation normale ? N’y a-t-il vraiment aucun rapport entre ce genre de diffusion et la recrudescence de la violence tout court et de la violence sexuelle dans la vie des adolescents ?

 

Il y a un point où je ne suis pas d’accord avec toi, c’est sur le fait qu’il suffit d’être à côté d’un enfant ou d’un adolescent pour qu’il comprenne, grâce à un échange, certaines notions. Toi et moi savons très bien qu’on ne comprend bien que ce qu’on connaît, sans compter qu'un adolescent ne posera pas forcément des questions au moment où, justement, il commence se démarquer de ses parents. Qu’est-ce qu’un enfant ou un jeune adolescent peut bien savoir, par expérience, des relations sexuelles ? Même si on lui a vaguement enseigné l’anatomie et la physiologie des êtres humains et leurs conséquences, il en ignore encore tout : le mille et une nuances du plaisir, les horreurs du déplaisir ou de l' "obligation" au devoir conjugal, et tous les désespoirs de la violence et de la perversion. Alors, pourquoi commencer par la « banalisation répétitive » d’un rapport sexuel au sein de l’amour physique, licite ou non, dont les sensations ne passent à travers le petit écran que pour ceux qui en ont l’expérience, ou par toute l’horreur de la violence projetée, répétée un si grand nombre de fois qu’elle finit par passer pour de la normalité ?

Un enfant ne sait quelque chose du viol, de l’inceste ou de la pédophilie que s’il l’a vécu, et il ne me semble pas que les impressions qu’il en garde et qui empoisonneront toute sa vie, gâchant même les relations d’amour et de plaisir qu’il aura par la suite, fassent partie des joies de son existence.

 

C’est pour cela qu’il me semble que l’article de M. Douin, vu qu'il n'annonce pas la couleur, est de la pure rhétorique,  et que je pense, quand il s’agit de la télévision (et là il l'annonce!), qu’une nette démarcation est nécessaire, car elle permet, à l’abri du confort d’un canapé ou d’une solution de facilité, de se poser la question : « Si ce film ne passait qu’en salle, est-ce que j’y emmènerais ma fille, mon fils ou un jeune adolescent ? »

Et c'est la même question que devraient se poser tous ceux qui s'occupent de la "visibilité" des films, et non pas de savoir s'il s'agit ou non d'une oeuvre d'art. Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un oeuvre d'art qu'elle est visible par "tous" les publics. :-)


 
sarah-k
09-02-04 à 17:26

Bouh de bouh!

J'ai oublié Antonioni :-)))!
L'article de Jean-Luc Douin n'est pas clair, en fait je n'ai pas bien compris le propos :-((.

Pour le reste:
"Si la notion actuelle du terme « adulte » implique qu'à 18 ans on est « en pleine possession de ses fonctions physiques et mentales », donc capable de faire un discernement, de se dire « ils ont fait ça, mais moi je ne suis pas obligé de le faire, ou bien, dans le cas de la pornographie : nous pouvons le faire seulement si nous sommes d’accord l’un et l’autre », cela implique aussi qu'avant on n'est pas capable de tout ça."

je suis entièrement d'accord.


"Si toi, parent responsable, tu prends la peine de t’asseoir à côté de ton fils pour regarder un film de sexe et violence à la télé, ton cas ne reflète pas la majorité, non pas forcément parce que les parents d’aujourd’hui sont indignes, mais simplement parce que la vie d’aujourd’hui oblige bien souvent père et mère à travailler (pour ne pas entrer dans d’autres considérations), et que leur rejeton reste seul à la maison, donc libre de regarder n’importe quoi à la télé (y compris les cassettes et les DVD qu’on laisse traîner ou qu’on leur prête), et où « sexe et violence » ne sont pas arrivés par hasard, mais pour affaire de gros sous… qui, à son tour, encourage la production de films, téléfilms et émissions dont les protagonistes sont, bien loin de l'art et plus que jamais, le sexe et la violence. Donc, je pose une nouvelle fois les questions : cela fait-il parti d’une éducation normale ? N’y a-t-il vraiment aucun rapport entre ce genre de diffusion et la recrudescence de la violence tout court et de la violence sexuelle dans la vie des adolescents ?"

Je suis une mère aussi tolérante que sévère. Robin n'a pas le libre accès aux programmes et la télévision est dans mon bureau (le pauvre, j'ai mon bureau de prod à la maison)
Je ne regarde pas la télé mais je détaille les programmes.
Franchement, je ne sais pas quel impact ont ces films de violence sur les ados,il y en a un sans doute mais je ne comprends pas le fonctionnement, j'ai remarqué que pour certains films, il y a une identification et pour d'autres non.
En fait je n'arrive pas vraiment à me prononcer.
Je vais te donner un exemple que je connais: Robin a 12 ans et est un enfant ou un pré-ado pacifiste et baba-cool avec des idées sur notre monde de violence et d'intolérence,néanmoins, j'ai pu le surprendre sur internet à jouer avec délices à un jeu "d'écrasatator" cad, j'ai une mitraillette et je bousille tout ce qui bouge, je me suis inquiétée et lui en ai fait part.Il a rigolé devant mon air navré en me disant que c'était un jeu, de la fiction du fantasme, rien à voir avec la réalité. Je lui ai posé la question pour ses camarades, peut-être moins mûrs, il m'a répondu que même pour ceux qui avait moins de cervelle, la distinction se faisait clairement.
je n'ai pas de position claire sur cela et pour les films, je dois avouer que je ne connais pas du tout les films de "jeunes".

"Il y a un point où je ne suis pas d’accord avec toi, c’est sur le fait qu’il suffit d’être à côté d’un enfant ou d’un adolescent pour qu’il comprenne, grâce à un échange, certaines notions. Toi et moi savons très bien qu’on ne comprend bien que ce qu’on connaît, sans compter qu'un adolescent ne posera pas forcément des questions au moment où, justement, il commence se démarquer de ses parents. Qu’est-ce qu’un enfant ou un jeune adolescent peut bien savoir, par expérience, des relations sexuelles ? Même si on lui a vaguement enseigné l’anatomie et la physiologie des êtres humains et leurs conséquences, il en ignore encore tout : le mille et une nuances du plaisir, les horreurs du déplaisir ou de l' "obligation" au devoir conjugal, et tous les désespoirs de la violence et de la perversion. Alors, pourquoi commencer par la « banalisation répétitive » d’un rapport sexuel au sein de l’amour physique, licite ou non, dont les sensations ne passent à travers le petit écran que pour ceux qui en ont l’expérience, ou par toute l’horreur de la violence projetée, répétée un si grand nombre de fois qu’elle finit par passer pour de la normalité ?"

Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Je réponds à toutes les questions que Robin se pose sur la sexualité (et il faut assumer, parce qu'avec Robin, c'est crû et direct)en revanche je ne le questionne jamais, je respecte sa sexualité de jeune pré-ado.
je ne regarderai donc pas un film parlant de sexe avec Robin.(et certainement pas "le souffle au coeur comme je l'ai indiqué plus haut :-))))
C'est lui qui va faire ce chemin , sachant que nous sommes là, si qq chose lui pose un problème.

"Un enfant ne sait quelque chose du viol, de l’inceste ou de la pédophilie que s’il l’a vécu, et il ne me semble pas que les impressions qu’il en garde et qui empoisonneront toute sa vie, gâchant même les relations d’amour et de plaisir qu’il aura par la suite, fassent partie des joies de son existence."
Je ne peut qu'être d'accord avec toi!

Bon, si on est d'accord sur presque tout, c'est que l'article de Jean-luc Douin est de la pure rhétorique mal ficelée :-))))

HORS-SUJET/
Sur Place à l'article "Tiens voilà du boudin" Funambule fait une requête, si tu as envie de répondre et qq idées, ne te gêne pas, je t'avoue que je manque d'inspiration pour répondre pour l'instant :-)))!


 
ImpasseSud
09-02-04 à 19:34

Hors sujet

J'avais remarqué la demande de Funambule. Il faut dire que sa question est bien difficile. Si nous avions la réponse......
De toute façon, j'ai déjà en tête un demi-article qui tourne là autour, basé sur ce que je sais à ce sujet en France et en Italie. Il ne me manque plus que le temps de l'écrire.... Et il en faut:-))))


 
Incognito
15-08-04 à 15:55

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