Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Bientôt les prévisions du temps seront cotées à la bourse.

Une pareille canicule, en fait, qui l'aurait jamais imaginée? En été, on s’attend toujours à ce qu'il fasse beau et chaud, mais à ce point-là !

 

Bientôt, en Grande-Bretagne, le temps qu’il fera sera coté à la bourse. Cela existe déjà aux Etats-Unis : Le Chicago Mercantile exchange (Cme) – la plus grande bourse des Etats-Unis sur l’avenir – a en liste les weather future. Il s’agit de paris sur les températures moyennes de dix villes américaines. Cette année, selon le Cme, le volume des échanges a quadruplé. De source indépendante on parle d’une croissance de près de 300 % et d’une valeur totale qui approche les 4 milliards d’Euro.

 

A Londres, en 2001, le Met office (service météorologique de Sa Majesté) a fondé la société weatherXchange Ltd qui s’occupe des risques dus au climat (weather risk management). Le Cme en deviendra bientôt actionnaire en versant 700.000 Euro.  Le WeatherXchange portera les weather future à la bourse de Londres et il sera possible d’investir sur des indices comme le Cat (Cumulative average temperature), ou moyenne totale des températures.

 

« Les conditions du temps sont la nouvelle frontière » assure Terru Duffy, président du Cme.

 

Derrière tout ça, quelle est la véritable raison qui pousse à un tel pas ? Le temps est de plus en plus imprévisible et cela coûte très cher. Les compagnies d’assurances ont de moins en moins envie de couvrir tous les risques. Voici donc la solution : utiliser l’argent de la bourse.

 

Il y a cependant déjà eu un essai de ce genre par le passé, lancé par la compagnie anglaise Euronext.liffe. Mais selon le Telegraph, cette initiative a eu « autant de succès qu’un week-end passé à Blackpool sous une tempête ».

 

La proposition du Pentagone, fin juillet,  de coter le terrorisme à la bourse n’a eu qu’un jour de vie, et nous voilà face à une nouvelle initiative, qui toutefois n’est pas aussi étrange qu’elle pourrait paraître. En Inde, ce projet existe déjà. Le Financial Express (journal financier indien), relate que le Ncdex, un indice d’action de Mombai (ex Bombay) inclura ces actions sur le futur dès 2004. En Inde les conditions climatiques ont une énorme incidence sur l’économie. Un de ses directeurs, Lamon Rutter s’exprime ainsi : Les "future" sur le climat coûtent moins chers qu’une assurance contre la grêle, laquelle est essentielle pour maintenir l’agriculture comme nous l’a recommandé à plusieurs reprise l’OMC. »

(Sources : Il Manifesto)

(photo)

 

Mot-clef :

Ecrit par ImpasseSud, le Jeudi 14 Août 2003, 19:19 dans la rubrique "Actualité".