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Un petit coup d'oeil...
--> Seule une combinaison peut être efficace

Pour ceux qui en ont la possibilité, il faut aller voir l’Exposition internationale d’art contemporain dédiée aux valeurs fondamentales des Nations Unies, à la paix et au développement ouverte jusqu’au 31 octobre au Palais des Nations Unies à Genève (Hall XIV, Hall des Pas perdus, bâtiment E). C’est une des façons que l’ONU a choisi pour célébrer le 60ème anniversaire de sa fondation. 66 missions permanentes ont été invitées à y participer avec une œuvre d’art originale choisie pour représenter les cultures nationales, le thème de la paix et les objectifs contenus dans la déclaration du Millenium. Plus de 70 peintures, sculptures, photographies, vidéos, installations et autres formes d’expression artistique.

Racines, Orna Ben-Ami

Voici « Racines », une sculpture en fer de l’artiste israélienne Orna Ben-Ami. La valise et les racines, partir et s’installer, la meilleure façon de raconter l’histoire du peuple d’Israël, mais aussi celle de nombreux émigrants.

 

 

 

Indio Caiapò, Ammer JacomeLe Brésil a choisi « Indio Caiapò », d’Ammer Jacome, le besoin d’assurer la coexistence pacifique entre les hommes et la nature est représenté par la sauvegarde des cultures des indigènes qui peuplent ce pays.

 

 

 

Pietà du Kosovo, Pascal ConvertLe Français Pascal Convert avec sa « Pietà du Kosovo », une sculpture en cire, s’est inspiré du prix World Press Photo 1990. Ce choix de la part de la France pour un sujet « étranger » aurait pour but de porter les gens à réfléchir sur les rivalités de frontière et sur les incompréhensions réciproques.

 

 

Pax, Mimmo RotellaL’Italie présente « Pax », de Mimmo Rotella, artiste calabrais fameux pour ses collages.

 

 

 

Por una Esperanza, Teodulo Romulo Hernandez Padilla

 

 

 

 

Une colombe blanche « Por una esperanza » de Teodulo Romulo Hernandez Padilla pour le Mexique

 

Et puis “Souffrance” de l’Afghan Ghaous Sherzad, “No name” de la Bosnie-Herzégovine, etc…  et même « Kofi Annan, african modern dancer » de l’artiste hollandais Hartmut Wilkeling où, sur la toile, le secrétaire des Nations Unies, dépouillé de ses vêtements formels qui représentent un des codes du pouvoir, apparaît plus petit que la normale, tout de blanc vêtu et dans une pause qui inspire la confiance.

 

« L’art peut-il être un instrument de la diplomatie ou bien doit-il rester autonome ? » s’est demandé Ian M. de Jong, représentant permanent des Pays-Bas auprès de l’UNOG. « La question est mal posée, » a répondu l’ambassadeur. « car seule la combinaison peut être efficace. La culture devient un puissant facteur de changement, même au-delà des frontières. Mais du moment où le message artistique – donc autonome – est mal utilisé, il perd inévitablement sa valeur ».

(Sources : Peacereporter)

 

Quelle oeuvre préférez-vous ? Moi, j'ai un faible pour "Racines". Cette valise est tellement lourde de symboles...

 

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Ecrit par ImpasseSud, le Jeudi 29 Septembre 2005, 17:24 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires et Mises à jour :

tgtg
29-09-05 à 20:00

Moi

aussi :-)

 
sarah-k
29-09-05 à 21:31

Emoi



Racines , mais j'aime aussi la Piéta du Kosovo.

 
ImpasseSud
30-09-05 à 06:36

Re: Emoi

Tgtg, Sarah, quel dommage que nous ne puissions pas voir tout le reste.

Sarah, connais-tu les oeuvres de Pascal Convert ? Je viens de corriger le lien qui permet de voir la photo qui l'a inspiré.


 
alice
30-09-05 à 07:38

Oui, la valise-racine, c'est bien vu...On pourait faire aussi les "chaussures-barbelés", après avoir vu ce reportage hier soir sur les Africains qui tentent de franchir les clôtures entre la frontière marocaine et les enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla.Certains arrivent à passer, en s'arrachant la peau sur les barbelés. Mais on va vite reprendre les choses en main: les clôtures feront bientôt 6 m de haut et tout va rentrer dans l'ordre.

 
ImpasseSud
30-09-05 à 08:14

Re:

Pourquoi pas des "chaussures ailées" ? Quelqu'un y aura-t-il pensé ?

Je n'ai pas vu le reportage dont tu parles, mais il y a quelques jours justement, j'avais lu un article très détaillé à ce sujet, qui parlait des rassemblements dans les bois près de ces enclaves espagnoles, de la collaboration provocatrice de la police marocaine, du réhaussement des clôtures, du racisme féroce auquel se heurtent ceux qui arrivent à passer. Cela m'avait tellement bouleversé que je voulais presque en faire un billet. Ici, l'horreur se passe à Lampedusa, avec les barcasses qui coulent, les gens qu'on jette à la mer même s'ils ne savent pas nager...