En 14 clics, l’association « Napoli è viva. Io, la difendo » (Naples est vivante, moi, je la défends) a voulu raconter, à travers le regard des gens ordinaires de
Janvier : « Pour ne pas oublier ce qu’il y a en dessous ».
Février : « Che peccato ??! » (dans ce contexte, l’italien utilise le même mot pour dommage et péché)
Mars : « Quiconque se sert des ordures [pour blesser], périra par les ordures » (parodie de l’Evangile selon Saint Mathieu (26, 52))
Avril : Imagination polluée
Mai : « Frères d’Italie, l’Italie s’est réveillée ? » (en référence à l’hymne national italien qui, au contraire, ne pose pas la question mais affirme que l’Italie toute entière... )
Juin : « L’habitude rend supportable, même les choses épouvantables » (Esope)
Juillet : Sans paroles face au « défense de respirer »
Août : La fourmi et la cigale (sur la plus grande place de Naples, Piazza Plebiscito)
Septembre : « Il faut faire un grand effort pour voir ce qu’on a juste sous le nez. » (G. Orwell)
Octobre : « Eduquons, construisons, recyclons »
Novembre : « La vie me plaisait ».
Décembre : « Vrais pollueurs et faux Pères Noël »
Mise à jour du 23.11.2008 : Lire "Ecco la Campania del dopo Silvio : Rifiuti senza fine" (voici la Campanie six mois après l'arrivée de Silvio au pouvoir : ordures sans fin). Si le centre de Naples est propre, la périphérie se présente ainsi. La résolution du problème annoncée par Silvio Berlusconi n'est qu'un bluff.
Mise à jour du 30.04.2009 : contrairement à ce qui a été annoncé sur tous les JT italiens(avec les belles photos du petit nuage de fumée), la fameuse UVE (usine de valorisation énergétique) d'Acerra n'est pas encore en service. Longtemps contestée parce que polluante, Berlusconi, en campagne électorale, s'était cependant engagé à la terminer. Ce qu'il a inauguré en personne le 26 mars dernier en appuyant sur un bouton sous l'oeil des caméras de tous les médias nationaux et internationaux (comme par hasard trois jours avant la proclamation de "son" nouveau parti unique, il Popolo della Libertà), en compagnie de Guido Bertolaso (le chef de la Protection civile), et des autorités locales (mais sans l'évêque qui avait refusé de venir la bénir car contraire à sa construction), n'était que le début d'un premier test (comme simple incinérateur) des trois "live" qu'il comprend. Si tout va bien elle pourrait tourner à plein régime d'ici fin septembre 2009 (vive la pollution!), mais en attente et à condition d'obtenir toutes les autorisations, elle pourra difficilement entrer en fonction comme UVE avant janvier 2010. Pour le reste, dès qu'on sort de Naples, la Campanie se présente toujours comme ceci : 1, 2, 3, 4 etc...
Mise à jour du 29 mai 2009 : le grand bluff a duré six mois ! Les ordures sont de retour dans les rues de Naples et dans sa périphérie 1. Et pour visiter les ruine d'Herculanum il faut tout d'abord se frayer un chemin entre les ordures 2.
Mise à jour du 25 juin 2009 : voir cette vidéo : Voir Naples et pourrir
Mots-clefs : Italie, Société, Femmes, Planète Terre, Sujets brûlants, Eau
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Après le calendrier, la satire en musique...