Il paraît que La Nouvelle-Orléans sera la première ville au monde à être contrôlée 24 heures sur 24 par des caméras tournantes accrochées aux poteaux d’éclairage, en mesure de lire la plaque d’une voiture à trois cents mètres de distance. Comme on pouvait s’y attendre, les associations qui s’occupent de la tutelle de la privacy se sont déjà insurgées contre ce Big Borther à ciel ouvert. Rien de très étonnant, ai-je pensé... Ce qui est étonnant, cependant, c’est…
… que les habitants de la capitale du jazz, bien loin de crier à la dictature, semble être enthousiastes d’être espionnés et qu’ils se sont même auto-taxé pour acheter d’autres caméras en plus des 1000 exemplaires (une tous les huit îlots) commissionnés à Sony par le maire.
Les règles du « politiquement correct » voudraient qu’on se jette contre ces serfs de la glèbe métropolitains, disposés à échanger leur autonomie contre une promesse de sécurité. Mais, se demandent certains, si la première forme de liberté consiste à s’affranchir de la peur, ne devrait-on pas saluer les caméras de La Nouvelle- Orléans ?
(Sources : La Stampa)
Cela demande réflexion. Cependant, je me demande où commence la recherche de la sécurité et où elle finit ? Dans le plus grand respect d’un noble principe abstrait, ou par des abus dans les mains des despotes qui peuvent impunément vexer des innocents qui passent dans la rue ? Ce genre de contrôle procure-t-il une réelle sensation de sécurité ou plutôt l’impression de vivre dans un monde dangereux où il faut se méfier de tout et de tous ? Sans parler de la désagréable notion d’ingérence… quand on sait jusqu’où « on » peut arriver dans les contrôles… Et puis, faut-il passer sa vie comme quelqu’un d’hypothétiquement dangereux ou de complètement incapable de gérer sa propre existence, qu’il ne faut surtout pas perdre de vue un seul instant?
Je ne sais pas quelle sera, dans quelques mois, la conclusion des habitants de
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Re:
Benjamin Franklin
C'est pourtant quelqu'un de connu là-bas !