Hier pour remplacer une de mes poêles Tefal qui, ayant amplement fait son temps, s’est mise à attacher tout ce que j’y cuis, j’ai finalement pu acheter une autre des poêles que fabrique "Monsieur Tefal", comme disait ma grand-mère qui n’achetait jamais ses billets de train ailleurs que chez "Monsieur Cook".
En effet, les batteries de cuisine italiennes ont beau être les plus élégantes du monde avec leur acier inoxydable à double ou triple fond qui ne ternit jamais, je crois que j’aurais toujours du mal à m’y faire, car si vous désirez que rien n’y attache, leurs poêles réclament impérieusement un grand bain d’huile, même quand celles-ci ont soi-disant un fond anti-adhésif. Je reste donc fidèle aux poêles Tefal, mais qui, ici, ne sont pas faciles à trouver, même si grille-pain, friteuses, fers à repasser ou pèse-personnes de cette marque sont présents partout. Alors il s’écoule souvent de six mois à un an avant que je puisse remplacer une poêle fatiguée par son équivalent dans la marque des mes rêves et dans ses justes dimensions.
Mais samedi dernier, cette fameuse poêle de
Si l’objet ne me manquait pas aussi cruellement depuis un an, je crois que je l’aurais ramenée au magasin, pour apprendre à "Monsieur Tefal" qu’en plus de défendre sa marque, il a aussi le devoir de défendre sa propre langue vu que sur chaque poêle il affiche quatre fois « Made in France » ! Est-ce un indice de plus à l’appui de l’impression que j’éprouve de plus en plus souvent en lisant les journaux français on-line, d’une langue à la dérive, pleine de nouvelles extravagances (que les autres pays francophones n’intègrent pas), mais qui n’intéresse plus personne dès qu'on aborde le monde des affaires ?
Mots-clefs : Défense de la langue française
Commentaires et Mises à jour :
La cuisine dans le monde.
Re: La cuisine dans le monde.
Castor : bon tuyau! Ma prochaine poêle, j'irai l'acheter aux USA :-)))
Ceci n'enlève rien à la justesse du propos, le manuel en français pour un produit aussi embématique devrait être dans les localisations.
Re:
Suite à ma découverte (et pour ma photo), je suis en effet allée sur le site de tefal.fr, mais je préférerais aller rendre ma poêle comme écrit dans mon billet, plutôt que de télécharger la notice. Faut-il donc désormais disposer d'un ordinateur, d'une connection à Internet et, en plus, avoir une certaine pratique de l'un et de l'autre (sans compter le temps que cela prend) pour connaître les justes modalités d'utilisation d'une poêle ? Il me semble que chez Monsieur Tefal, on n'a plus la moindre notion de la réalité.