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Au pays de l’or noir, l’essence se fait rare

S’approvisionner en essence, c’est aujourd'hui le problème majeur des Iraquiens, car ce sont encore les générateurs qui fournissent l’électricité dans la plupart des cas.  Pour les Iraquiens en général et les Bagdadis en particulier il n’y a que deux solutions  : faire la queue pendant des heures ou acheter au prix fort au marché noir. A côté des stations-service,  les voitures font la file, par centaines, depuis six heures du matin, alors qu’elles n’ouvriront qu’à sept heures.   Le comble ? L’ est aujourd’hui obligée d’IMPORTER du pétrole.

 

Un chauffeur de taxi raconte qu’il passe entre une et quatre heures par jour pour s’approvisionner en essence. A la pompe, le prix du litre est de 20 dinars iraquiens, au marché noir (souvent en face des stations-service) le bidon de cinq litres se vend entre 1.000 et 1.500 dinars. L’occupant a défendu de remplir les jerrycans, alors les gens vendent le contenu de leur réservoir, et puis, on est moins sévère avec les enfants.

 

Un parallèle historique évoqué par Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS et spécialiste de l’Iraq :… les Britanniques « avaient soigneusement veillé à l’organisation de l’armée irakienne (…) Symbole du rôle primordial qui revenait à l’armée irakienne dans la construction de l’État, le premier ministère formé fut celui de la Défense, mis en place dès 1921 ». En avril dernier, le seul ministère soigneusement protégé par les forces américaines fut celui du Pétrole…

 

Lisez l’article dans L'Orient-Le Jour, il en vaut la peine.

 

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Ecrit par ImpasseSud, le Mardi 22 Juillet 2003, 07:29 dans la rubrique "Actualité".