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De grands enfants!

Pendant que les droites européennes, toujours plus impudiques et sans scrupules crient haut et fort leurs soifs de richesses au mépris des plus pauvres, les gauches, dépassées par la situation dans la plupart des cas, toujours en retard d’une mesure, soutenues à fleur d’eau par une foule de fidèles qui continuent à vouloir croire en elles, espérant leurs renaissances, les gauches, donc, s’agitent, se débattent, se contorsionnent, s’allient, se disputent, se séparent, recogitent, inventent, recollent, et, de temps en temps, mues par un réflexe d’une époque désormais révolue, pondent un acte d’altruisme à l’envers ou hors de propos, comme dans le cas de l’histoire qui a fait la une de tous les médias italiens.

 

Une équipe de foot (encore une fois, mais il faut savoir que les Italiens ont trois passions : la nourriture, le foot et la politique, et il est difficile de passer outre)…. Donc une équipe de foot, disais-je, avait cru bien faire en prenant un jeune trisomique comme ramasseur de balles. Au cours du premier match, sur la demande de l’équipe adverse qui trouvait que les balles, évidemment ramassées par une personne inapte à ce travail, étaient ramassées trop lentement, l’arbitre a licencié notre ramasseur.

« L’esprit sportif est-il mort ? », s’est aussitôt écrié un homme politique de gauche dont le nom ne vous dirait rien, profondément ulcéré par ce qui venait de se passer.

Une polémique des plus virulentes est alors née entre la droite et la gauche. Tout y a passé, les lieux les plus communs, les triomphalismes les plus superficiels, les mots les plus arrogants.


Heureusement, le président d’une association de trisomiques est venu clore le pugilat, remettant la question à sa place en disant que le problème ne se trouvait pas dans le fait que notre handicapé ait été humilié, mais bien dans le fait de l’avoir mis dans les conditions de subir une humiliation, lui faisant faire le ramasseur de balles tout en sachant que « la lenteur, justement, est l'une des caractéristiques des trisomiques. »

 

Ah ! Les hommes de gauches ! De vrais paladins ! Et les hommes politiques en général ? De grands enfants ! Suite à l’Affaire Julia, n’avez-vous pas éprouvé un sentiment de honte ? Et cet autre qui se croit encore au temps de l'inquisition et dénonce les "péchés" de notre époque! Et j'allais oublier celui-ci qui joue aux croisades depuis quatre ans et pourrait bien rempiler. Pour qui pourrais-je donc bien voter aux prochaines élections ?

 

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Ecrit par ImpasseSud, le Mercredi 20 Octobre 2004, 16:48 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires et Mises à jour :

Happy
21-10-04 à 11:22

Honte ?

"Suite à l'affaire Julia, n'avez-vous pas éprouvé un sentiment de honte ?"
Non.

 
ImpasseSud
21-10-04 à 13:47

Re: Honte ?

Moi si! Comment peut-on, quand on est député, aller jouer "seul" les D'Artagnan en risquant la peau des otages? Il y a certainement eu de vrais magouilles d'argent, mais pour le reste, il y aurait eu beaucoup de montage, des coups d'esbrouffe, en somme un véritable roman depuis Damas. C'est tout du moins ce qu'en a dit la presse étrangère :
"un feuilleton",
Du grand guignol :
"Un pathétique spectacle"
etc...
Ensuite, que le gouvernement Raffarin veuille couvrir ses arrières, c'est une autre affaire. Il ne reste donc plus qu'à espérer qu'on les libère bien vite afin qu'ils puissent raconter la vérité (... si on le leur permet....)

 
Happy
21-10-04 à 16:09

Re: Re: Honte ?

J'ai répondu "non" parce que je ne considère pas que l'attitude de ces personnes mette en question ma dignité, ou mon honneur : je crois qu'ils agissent plus pour leur gloire ou quelque chose du même bas niveau.
De plus, le seul reste de nationalisme en moi s'attache aux grands humanistes que nous avons eus, mais en aucun cas aux politiques : la grandeur d'un pays, je la mesure à ce qu'il fait réellement pour les humains.
Nous vivons beaucoup sur nos restes, et sur bien des malentendus ; je ne me reconnais pas dans l'histoire de France telle qu'on nous l'enseigne : ça me semble plutôt l'histoire des imposteurs et de nos maîtres autoproclamés que celle de mes ancêtres.
Je suis enclin à soutenir tout homme digne d'où qu'il soit, mais pas parce qu'il porte la même carte d'identité que moi.
Comme Diogène, je me promène en plein jour avec une lampe à la recherche d'un "homme", et même dans mon miroir, je n'en vois qu'un fugitif reflet.