… par Gianrico Carofiglio, magistrat au tribunal de Bari, sénateur au Parlement italien et fameux écrivain de thrillers juridiques (traduits en français) qui disait l’avoir lu quelque part. « Les êtres humains se divisent en quatre catégories : les gens intelligents et zélés, les gens intelligents et paresseux, les sots zélés et les sots paresseux. Les premiers se démènent beaucoup sans réussir à changer le monde. Les seconds sont plus lents mais ce sont eux qui changent le monde. Les quatrièmes sont insignifiants, mais les troisièmes font des dégâts inimaginables. » Va savoir pourquoi je pense à la nuée de bas lèche-bottes inconditionnels qui aujourd'hui se croient tout puissants par personne interposée, mais qui, après avoir permis qu'on nous précipite dans une grisaille malsaine vont jusqu'à s'acharner sur les lueurs de l'horizon. Hier, à les entendre, ce n’était pas lui qui avait tort, mais le monde entier !
Les thrillers m'angoissent et j'ai même du mal à terminer un roman policier. Et pourtant, à chaque fois que j’écoute cet auteur, cet homme, je me dis qu’il serait temps de me décider, car, intelligent, simple et réservé, il romance, paraît-il, son vécu, ce qui ne peut qu'être intéressant.
Commentaires et Mises à jour :
Re:
A mon avis, Montalbano va au-delà du roman policier et c'est rarement angoissant. Donc moi aussi, je regarde Montalbano... mais je ne lis pas Camilleri, bien que j'aime bien ce qu'il raconte et que je sois toujours en phase avec lui lors de ses interviews.
Mon antipathie pour les romans policiers doit tenir au fait que je n'aime pas toutes les longueurs qu'on délaie autour d'un délit avant d'arriver au coupable. A chaque fois que j'en ai commencé un, j'ai toujours eu l'impression qu'on m'obligeait à faire un devoir. Je trouvais cela inutile et ennuyeux et je finissais par laisser tomber, perdant même tout intérêt pour le dénouement. Du côté des séries TV, c'est un peu différent. J'arrive à les regarder si le délit a déjà été commis et si les protagonistes sont sympathiques :-)))
Pour Carofiglio, c'est la deuxième fois que tu m'en parles avec enthousiasme. Je crois que je vais m'y mettre, ne serait-ce que pour sa personne. Des gens comme lui, on en voudrait tellement plus aujourd'hui. Son dernier roman, - Né qui né altrove, una notte a Bari -, qu'il a vaguement présenté vendredi dernier au cours d'une interview vraiment intéressante m'intrigue déjà.