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Brecht Bertolt, « La vie de Galilée » (1938-1945-1955)

Voilà un livre que j’aurais aimé voir. Lire une pièce de théâtre… quoi de plus insipide bien souvent ! J’ai de si mauvais souvenirs scolaires, alors que la passion du théâtre m’a tout de suite submergée dès que j’ai pu m’y rendre régulièrement. Aujourd’hui, à nouveau, il faut que je me contente d’un bouquin. Toujours mieux que rien dans le cas présent. Car les si nombreux messages de Bertolt Brecht, empruntés ici et là parfois, "son testament moral", avec sa référence à l'obscurantisme du nazisme et au mauvais usage qu'on fait parfois de la science d'un côté, et de l'autre, pour moi, l'horrible contexte politique italien actuel, etc. Trois versions successives ou aucune, quelle importance cela revêt-il aujourd’hui ? Le grand thème : la vérité contre le pouvoir, un pouvoir prêt à anéantir tout ce qui l’entrave, tout ce qui pourrait l’affaiblir, par tous les moyens. Brecht pouvait-il choisir une meilleure toile de fond que la vie de Galilée justement, avec toute son ambivalence et ses contradictions ?

Ici, bien entendu, il ne faut pas s’attendre à une biographie telle qu’on l’entend habituellement, le théâtre aime ses aises. La lecture autorise les notes en bas de page qu'un spectacle direct réfute pour la liberté d'une représentation délicate mais abrupte et toute en clair-obscur. Giorgio Strehler écrivait en 1963 : « Il suffit d’un rien, d’un tout petit rien pour le dénaturer complètement : un bref changement d’accent, un bref raccord de temps ou un élargissement d’un autre côté, et « tous » les poids se déplacent. »

Cette pièce, il faut la relire deux fois, la seconde comme si on était au théâtre, avec l’imagination !

 

 

Né à Pise en 1564, depuis 1592 Galilée se trouve à Padoue, République de Venise, où il enseigne les mathématiques, jouit d’une grande liberté et cherche les preuves du nouveau système cosmique de Copernic.

 

Scène I - 1609. Le rideau se lève sur la misérable pièce où il travaille. Andrea Sarti, le fils de sa gouvernante, lui apporte un verre de lait et un petit pain. Enfant curieux, il incarne le bon sens contre les idées obscures de son patron qui lui valent souvent des ennuis. Convaincu de la théorie de Copernic, Galilée explique à l’enfant qu’on est en train d’entrer dans une ère nouvelle qui va finalement laisser de côté le monde superstitieux qui veut la Terre immobile et centre de l’univers. Dans l’univers rien n’est immobile, « la terre tourne allègrement autour du soleil, et avec elle tous les marchands de poisson, négociants, princes et cardinaux, et même le Pape. »

Ludovico Marsili, jeune homme de bonne famille qui revient de Hollande, lui parle de l’invention d’un long tube avec des lentilles qui permet d’agrandir ce qu’on voit au loin. Galilée comprend immédiatement le double parti qu’il peut en tirer et fait construire sa fameuse lunette astronomique. Car il a des problèmes financiers que la République de Venise, par l’intermédiaire du Procureur qui lui rend visite, n’a pas l’intention de réduire.

Scène II – Galilée offre à la République de Venise « sa nouvelle invention », le « télescope », dont il espère tirer un peu d’argent. Grande cérémonie et émerveillement.

Scène III – Les grandes découvertes de Galilée. La Lune et ses phases, tout comme la Terre sans lumière propre. « Aujourd’hui, nous sommes le 10 janvier 1610. L’humanité écrit sur son journal : « le ciel est aboli », dit-il a son ami Sagredo. Tout à sa joie, Galilée prend en riant la colère du procureur qui vient de découvrir la supercherie du fameux « télescope » découvert en Hollande auparavant et déjà en vente pour quatre sous partout en Italie. Les deux amis retournent au télescope et regardent à plaisir la voie lactée, Jupiter et ses satellites. Non, il n’y aucune des capsules de cristal d’Aristote et Dieu est en nous, comme l’a affirmé Giordano Bruno avant que le Tribunal de l’Inquisition ne l’envoie sur le bûcher pour cette affirmation. Sagredo commence à avoir peur, mais Galilée possède les preuves que Giordano Bruno n’avait pas, à la lumière de la raison. Il veut partager son enthousiasme avec Andrea (qui dort), sa gouvernante, sa fille Virginia, son élève Cosme, grand Duc de Toscane. Galilée a besoin de temps, du temps qui lui manque à Padoue mais qu’il aura en Toscane. Sagredo le supplie de ne pas partir, car en Toscane on est sous le joug de l’Eglise. Le rideau tombe sur une lettre dans laquelle Galilée donne le nom des Médicis aux quatre satellites de Jupiter.

Scène IV – A Florence, dans  la pièce où Galilée doit recevoir le Grand Duc Cosme et les savants toscans. Après une prise de bec entre Cosme et Andrea, Galilée se heurte immédiatement à un monde de philosophes et mathématiciens obtus, butés, qui va jusqu’à refuser de s’approcher de son télescope pour ne pas bousculer les théories d’Aristote. C’est en vain que Galilée insiste en implorant un simple regard, en affirmant que « la vérité est fille du temps et non pas des autorités ».

Scène V – La peste vient d’éclater à Florence. Galilée fait partir tout son monde, mais lui il reste pour continuer ses recherches. Scènes de rue.

Scène VI – Rome, 1616, le Collège Romain, Institut Pontifical de la recherche scientifique, confirme les découvertes de Galilée. Dans une atmosphère assez détendue, il y a controverse. Galilée fait son habituelle blague du caillou qui tombe en l’air et le Jésuite Clavius affirme l’exactitude des observations de Galilée.

Scène VII – Une fête de carnaval chez le Cardinal Bellarmino à Rome avec toutes les grandes familles qui comptent, mais dont Galilée est l’invité applaudi, avec sa fille Virginia et son fiancé Ludovico. Le Cardinal Barberini, homme de science, entame une conversation avec Galilée qui va des compliments au rappel à l’ordre, à laquelle se joint le maître des lieux pour annoncer que le Saint-Office vient de mettre la théorie de Copernic à l’index. La théorie selon laquelle le soleil est le centre du monde et immobile, tandis que la Terre n’est pas le centre du monde et tourne est folle, absurde et hérétique dans la foi. Avec une admonition pour Galilée : « je suis chargé de vous sommer d’abandonner une pareille conviction. »

« Mais les faits ?.... » réplique Galilée.

« Tout est en sureté, Monsieur Galilée », assure le Cardinal Bellarmino. « Et ceci en conformité avec la pensée de l’Eglise, selon laquelle il ne nous est pas donné de connaître la vérité, mais il nous est consenti de la chercher. Vous êtes libre de disserter sur ces doctrines, à condition que ce soit sous la forme d’hypothèses mathématiques ». Le colloque terminé, entre le Cardinal Inquisiteur qui s’adresse à Virginia pour l’inciter à mettre son père en garde.

Scène VIII – Une conversation. Galilée parle avec un de ses disciples, un jeune moine avide de savoir qui a du mal à concilier ce qu’il a vu au télescope avec les théories anciennes qui pour les plus humbles rendent acceptables toutes les misères, en leur donnant un but dans la vie. Ils croient que l’œil de Dieu les suit, prêt à récompenser leur comportement : Ces Saintes Ecritures qui expliquent tout et de tout montre la nécessité : la sueur, la patience, la faim, l’oppression, à quoi pourraient-elles encore servir s’ils découvraient qu’elles sont pleines d’erreurs ? Pour garantir la paix spirituelle des opprimés, il faut donc se taire. Et si Galilée se taisait, lui aussi ? Cela lui assurerait la paix sociale, une bonne nourriture, du bon vin et, surtout la paix spirituelle, celle de ceux qui manquent de curiosité, de la faculté de nourrir des doutes, de penser, de se rebeller à l’injustice.

Scène IX – Florence. Huit ans se sont écoulés, période durant laquelle Galilée et ses disciples semblent s’être contraints à des recherches plus génériques. Virginia s’en réjouit et prépare ses noces. Ludovico qui penche lui aussi en faveur de la position conservatrice de l’Eglise, annonce qu’à Rome où le pape est en train de mourir, on parle du Cardinal Barberini comme successeur. « Un scientifique dans la chaire de Pierre ! » L’enthousiasme est immédiat. Andrea chantonne : « La Bible dit qu’elle ne tourne pas, et les vieux et les pédants en donnent mille preuves. Le Saint Père la prend par les oreilles et lui dit reste tranquille ! Et pourtant elle bouge. » On se met tout de suite à l’étude des taches solaires. Ludovico essaie de mette en garde Galilée : un pape n’a pas forcément la même tolérance que le cardinal qu'il était. Mais Galilée qui a peu de sympathie pour ce futur gendre profite de cette occasion pour s’en débarrasser.

Scène X – Durant les dix ans qui suivent, les théories de Galilée se sont répandues même au sein du peuple. Tout le monde commente ses idées. A tel point qu’elles deviennent le principal thème du Carnaval de 1632 dans bon nombre de villes d’Italie. Galilée est surnommé le « Bibelzertrümmerer » (casseur de Bible ?)

Scène XI – Pour l’Eglise, il est donc temps de faire taire Galilée. A Florence qu’il refuse de quitter malgré les conseils, on le surveille. Même le Grand Duc Cosme de Médicis, son ancien élève, à qui il est venu remettre son dernier livre lui refuse son soutien après que le Cardinal Inquisiteur lui ait rendu visite. Alors que Galilée et sa fille sont encore sur les marches du palais, un haut fonctionnaire l’informe qu’un carrosse l’attend pour l’emmener à Rome devant le Tribunal de l’Inquisition.

Scène XII – A Rome, dans une pièce du Vatican, on assiste à une conversation entre le pape (Urbain VIII ex-Cardinal Barberini) et le cardinal Inquisiteur à propos de Galilée et de ses théories. D’un côté un pape qui en privé défend la science et les découvertes de Galilée et se préoccupe du jugement que l’Europe de l’époque porterait sur une condamnation. De l’autre un Inquisiteur qui défend les bases du pouvoir de l’Eglise, « peu importe la façon dont ces sphères tournent ». Que se passerait-il si le peuple qui dans toute l’Italie plaisante aujourd’hui sur les phases de Vénus pouvait tout à coup douter des affirmations de la Bible et croyaient seulement à la raison que ce forcené [Galilée] déclare être l’unique instance valable ? L’un et l’autre cependant connaissent les penchants de Galilée pour la bonne chair, la vie confortable. Les deux conviennent donc de se borner à lui faire peur, par un interrogatoire en présence des instruments de torture.

Scène XIII – Au Palais de l’ambassade florentine à Rome, les disciples de Galilée et sa fille Virginie sont en attente, chacun avec ses réflexions mais sûrs que leur maître va résister pour les premiers, priant pour qu’il cède pour la seconde. Le délai est échu et les premiers se réjouissent, mais la cloche qui devait annoncer la capitulation finit par sonner : nous sommes le 22 juin 1633 et Galilée a abjuré, reniant sa doctrine sur la rotation de la Terre.

« Malheur à la terre qui ne produit pas de héros », s’écrie Andrea Sarti. Ce à quoi Galilée, le visage défait et ignoré par ses disciples répond :

« Non. Malheur à la terre qui a besoin de héros. »

Scène XIV - Condamné à la prison à vie, la peine de Galilée a été tout de suite commuée en prison à domicile dans une villa des alentours de Florence, sous la surveillance étroite de l’Inquisition où, aveugle. il vit avec sa fille. Il semble ne plus apporter d’importance qu’à ce qu’il mange. Tout à coup quelqu’un frappe à la porte. C’est Andrea qui avant de partir en Hollande où on est libre de s’occuper de science, tient à donner quelques nouvelles à son ancien maître. Galilée prisonnier modèle, réussit cependant à se débarrasser de sa fille et du frère qui le surveille et avoue à Andrea qu’en plus de ce qu’il lui est permis d’écrire par l’Inquisition, il a continué à écrire en cachette. Ses Discours sont terminés et il en remet la copie à Andrea pour qu'il les passe en Hollande sous son manteau. Ensuite, l’un et l’autre reviennent sur l’abjuration, vue de part et d’autre. Galilée défend son pragmatisme, mais cependant il a un regret : « Si j’avais résisté, » dit-il à Andrea, « les naturalistes auraient pu développer quelque chose de semblable à ce qui, pour les médecins, est le jurement d’Hippocrate : le vœu solennel de faire usage de la science uniquement à l’avantage de l’humanité. (…) J’ai trahi ma profession. »

Scène XV : Aux confins de l’Italie, des enfants qui jouent, des gardes frontières, l’écrivain qui note tout, le cocher qui attend. Malgré l’empreinte de suspicion qui règne, Andrea feuillète les « Discours » en attendant que soit terminé le contrôle de ses papiers, de ses bagages et de ses… livres : « Qu’est-ce que tu veux qu’il y ait là-dedans ! » s’écrit un garde exaspéré.

 

Galilée complètement aveugle depuis 1938 mourra le 8 janvier 1642, et il faudra attendre 1979 et le pape Jean Paul II pour que l’Eglise catholique annule officiellement sa condamnation.

 


Combien de questions en suspens, la dernière page tournée ! C'est pour cela que ce livre est passionnant. Si vous avez l'occasion de voir cette pièce, précipitez-vous. Sinon, faites comme moi, lisez-la. Tout à coup j'ai envie de dépoussiérer mes vieilles éditions du théâtre de Brecht.

 

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Ecrit par ImpasseSud, le Mardi 31 Août 2010, 20:41 dans la rubrique "J'ai lu".

Commentaires et Mises à jour :

Joël Col
20-07-11 à 15:21

Affaire Galilée.

Une réponse serait très appréciée.
Cordialement,

Joël Col


LETTRE AU VATICAN

Condamnation et réhabilitation du savant Galilée

 

Il n'était pas de mon intention de diffuser cette lettre sur l'Internet.

Je pensais retenir l'attention du Vatican en lui rappelant l'existence de mon ouvrage.

Sa réponse évasive et brève, rejetant ainsi toute collaboration, m'impose de publier cette correspondance qui confirme l'embarras et le mutisme des milieux religieux à l'égard de mon étude.

 

Consulter :

monsite.orange.fr/autoedition.mgl

Joël Col

 

 

LETTRE AU VATICAN : Décembre 2009

 

Aux bons soins de la LIBRAIRIE EDITRICE DU VATICAN

À l’attention de Monsieur l’Archevêque Gianfranco Ravasi,

Président du Conseil Pontifical pour la Culture.

 

Veuillez m’excuser pour la liberté que je prends en vous écrivant.

J’ai élaboré une étude sur l’implication de la Bible dans la condamnation de l’astronome Galilée, étude à laquelle j’ai consacré plus de douze années - je dois dire aussi que je l’ai traduite en anglais et en espagnol.

 Et dans cette étude - intitulée Entre Galilée et l’Église : la Bible - je démontre, verset après verset, que si les traductions de la Bible avaient été fidèles à leurs Textes originaux (hébreux et grecs) Galilée n’aurait pas été condamné par l’Église pour “avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux Saintes Écritures”.

De nombreux arguments ont été avancés par l’Église pour tenter d’expliquer cette douloureuse Affaire, mais, il faut bien le constater, ces arguments n’ont jamais mis un terme à ce Conflit (Galilée n’ayant toujours pas été officiellement réhabilité par l’Église). On ne saurait négliger ce fait d’importance.

 

Voilà 6 années que je publie cet ouvrage - mon premier exemplaire ayant été envoyé au Cardinal Paul Poupard le 14 novembre 2003. À ce jour, je n’ai pas eu la moindre contestation sur cette étude de la part du Vatican, ni d’ailleurs.

 Mon souhait serait de voir les autorités catholiques mettre un terme à la condamnation du savant en proclamant officiellement sa réhabilitation.

Mais auparavant, il sera nécessaire que ces autorités reconsidèrent :

. le motif de sa condamnation (motif rédigé par l’Église à l’occasion du procès du 22 juin 1633 “avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux saintes Écritures”),

 

. ces erreurs de traduction de la Bible (mon analyse démontrant que dans les Textes originaux le soleil n’est pas dépeint comme un astre tournant autour de la terre, contrairement à ce qu’affirment leurs nombreuses traductions).

Mon étude, par voie de conséquence, vise à ôter le discrédit qui est tombé sur ce Livre Saint. Et je pense ainsi avoir répondu aux souhaits du Pape Jean-Paul II qui déclarait :

 

“Pour aller au-delà de cette prise de position du Concile, je souhaite que des théologiens, des savants et des historiens, animés par un esprit de sincère collaboration, approfondissent l’examen du cas Galilée, et, dans une reconnaissance loyale des torts, de quelque côté qu’ils viennent, fassent disparaître les défiances que cette affaire oppose encore, dans beaucoup d’esprits, à une concorde fructueuse entre science et foi, entre Église et monde. Je donne tout mon appui à cette tâche qui pourra honorer la vérité de la foi et de la science et ouvrir la porte à de futures collaborations.”

 

Je suis à votre entière disposition pour répondre à toute question concernant cette étude.

 En attendant de vous lire, je vous prie d’accepter, Monsieur l’Archevêque, mes très respectueuses salutations,

Joël Col

 

 

 

Réponse du Secrétariat du Vatican le 25 mars 2010.

 

Monsieur,

Vous avez envoyé, voici déjà quelque temps, un courriel au Conseil Pontifical de la Culture. Vous y parlez de Galilée et de vos recherches sur la question intéressante de la traduction de la Bible à laquelle Galilée avait accès.

Le Conseil Pontifical de la Culture, qui n'est pas la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ne peut que vous encourager dans ces recherches. Comme vous le savez, c'est à travers l'initiative STOQ que ce Dicastère agit pour un dialogue renouvelé entre hommes de science et hommes de foi.

Veuillez croire en notre cordial dévouement,

Le Secrétariat.

 

 

Réponse au Secrétariat le 25 mars 2010.

 

Monsieur,

N’ayant pas eu réponse de Monsieur l'Archevêque Gianfranco Ravasi à mon courriel de décembre 2009, renouvelé en mars 2010, je considère que le Vatican ne donne aucune suite à ma requête.

Je pense aussi que les responsables de l’organisme STOQ (Science, Theology and the Ontological Quest) que vous citez auraient dû, en toute logique, être informés par vos Services de ma demande.

 Et je constate que mon étude – en votre possession depuis novembre 2003 – n'a suscité ni intérêt ni critique de la part des responsables en charge de cette Affaire.

Permettez-moi de vous exprimer ma déception.

Veuillez agréer, Monsieur, mes respectueuses salutations,

 

Joël Col

 

........................

 

Une précision. 

 

QUAND LES LANGUES ANCIENNES CONDUISENT À LA VÉRITÉ.

Le verbe grec ANATELLOO.

 

Mais pourquoi a-t-on donc fait « SE LEVER » le soleil avec le verbe ANATELLOO ? L’étymologie de ce verbe grec autorise-t-elle une telle traduction ?

 

Dans mon ouvrage Entre Galilée et l’Église : la Bible, j’ai étudié ANATELLOO à partir de 4 sources :

. Version de la Septante,

. Textes d’auteurs grecs anciens,

. Dictionnaires grecs-français,

. Textes originaux grecs du Nouveau Testament.

 

Dans cette étude, j’analyse également d’autres verbes - hébreux et grecs - qui, sous l’influence géocentrique, ont été faussement traduits.

Et ce sont ces erreurs de traduction qui ont ainsi impliqué la Bible dans la condamnation de Galilée par l’Église.

 

ANATELLOO se rencontre encore en relation avec d’autres sujets grammaticaux :

. les cheveux, la barbe,

. les dents,

. une plante,

. la fumée, la flamme,

. les épines.

 

L’étude que je publie m’a conduit à conclure qu’ANATELLOO ne déplace pas plus le soleil que les autres sujets sus cités.

Ainsi, si les traductions de la Bible avaient été fidèles aux Textes originaux hébreux et grecs, Galilée, pour avoir rejeté le principe de la rotation du soleil autour de la terre, n’aurait pas été condamné pour « avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux saintes Écritures ».

 

Je suis à la disposition de chacun pour répondre à toute question relative à cette étude.

 

Joël Col

 

Écrire à :

autoedition.meguila@wanadoo.fr

 

.......................

 

AFFAIRE GALILÉE

Quand l’embarras crée une unité de comportement...

 

Introduction

 Que nous soyons auteurs ou lecteurs, nous réagissons tous selon nos propres concepts, concepts qui nous conduisent à faire des analyses diverses sur des sujets donnés.

 Il est des sujets qui conduisent à émettre des analyses différentes, car ils font appel à notre subjectivité.

. Si cette subjectivité est tendancieuse, elle conduira, bien souvent, au rejet pur et simple du raisonnement d’autrui.

. Si elle est bien fondée, elle permettra, par contre, d’accepter – ou tout au moins de reconnaître - la logique de raisonnement de chacun, même si cette logique débouche sur des conclusions différentes. Cette subjectivité pourra être qualifiée d’ouverture d’esprit. 

Il est donc des sujets pour lesquels il est difficile d’établir une seule et même analyse, acceptée de tous, car elle fait appel à la subjectivité des uns et des autres.

 Mais il est d’autres sujets qui font appel à une pure analyse de faits. De ces sujets devrait donc apparaître un consensus d’idées, à condition, toutefois, que l’objectivité ne soit pas détrônée par une subjectivité sous-jacente forte, venant d’un esprit sectaire.

 L’analyse de mon étude “Entre Galilée et l’Église : la Bible” impose aux divers commentateurs de suivre des règles grammaticales et sémantiques, bien établies.

 

Qui sont ces commentateurs

Il y a :

ceux qui ont lu l’étude,

ceux qui ne l’ont pas lue.

. Les premiers, bien qu’ayant été peu nombreux, ont tous émis des commentaires très favorables.

. pour les seconds, il faudra considérer :

- ceux qui, à cause du sujet traité et pour des raisons personnelles, ne lui ont témoigné aucun intérêt,

- ceux qui, tout en n’ayant pas lu l’ouvrage, l’ont a priori critiqué vertement ou rejeté. Peu avisés ils ont manifestement entremêlé objectivité et subjectivité, rejetant d’emblée les bases d’analyse qu’impose ce type d’ouvrage.

 

Pourquoi ce rejet a priori ?

Ce rejet vient de la part de personnes associées à des milieux très divers :

. les unes appartenant à des communautés catholiques, protestantes, évangéliques ou juives,

. les autres à des milieux agnostiques ou athées.

Mais il est un fait surprenant : tous, qu’ils soient religieux ou non, ont eu une même réaction : mutisme quasiment complet à l'égard du livre.

 Les religieux ont des concepts variant suivant leur appartenance à tel ou tel groupe, et les athées ou agnostiques également. Mais pourquoi donc se rangent-ils tous dans une même unité de comportement : mutisme ?

. Les Protestants et les Évangéliques qui professent leur confiance dans les Saintes Écritures auraient dû se réjouir du fait que cette étude sémantique approfondie démontre que les Textes originaux de la Bible, depuis plus de 3000 ans, expriment, en langage clair, ce que Copernic et Galilée ont découvert et proclamé il n’y a qu’un peu plus de trois siècles et demi : la non-rotation du soleil autour de la terre.

Mais cette vérité les dérange, non pas du point de vue scientifique, mais du point de vue biblique - leur Version de la Bible, à laquelle ils sont fortement attachés, affirmant la rotation du soleil autour de la Terre, se trouve ainsi contredite par cette étude. Ne voulant corriger leurs traductions, ils persistent donc dans l’erreur et dans le discrédit qui est tombé à tort sur la Bible lors de la condamnation du savant Galilée. 

. Les catholiques, en refusant également cette mise en conformité de leurs Versions avec les Textes originaux, partagent avec les Réformés la même responsabilité d’erreur et de discrédit de la Bible.

Il est bien évident que l’Église catholique (non seulement de l’époque, mais aussi d’aujourd’hui), n’ayant pas décelé ces erreurs de traductions - elle, sensée détenir la suprématie en la matière - devra reconnaître officiellement cette lacune et la résoudre. Pour l’instant, elle n’a développé que des arguments qui n’ont pas mis un terme à cette problématique Affaire, Galilée n’ayant toujours pas été réhabilité.

. Les athées ou agnostiques, même s’ils peuvent avoir quelques bonnes raisons de critiquer les religieux et les Versions de la Bible, se trouvent embarrassés en apprenant que les Textes originaux, dans ce domaine scientifique y compris, ne peuvent être contestés. Alors, comme les autres, ils s’abstiennent de tout commentaire.

 

Le but de mon étude est d’obtenir :

. non seulement la réhabilitation officielle de l’astronome Galilée,

. mais aussi une véritable réhabilitation de la Bible - ses Textes originaux n’ayant jamais proclamé l’erreur de la rotation du soleil autour de la terre.

 Depuis plus de sept années je m’applique, dans mes divers courriers et courriels, à rappeler ces arguments, sans succès.

 À quelques rares exceptions près, les médias (presse, radio, télévision), les Associations organisant Salons du Livre ou Conférences pratiquent cette même “loi du silence”.

 

 Galilée a grandement marqué l’histoire. N’y a-t-il pas eu, durant l’année 2009, de nombreuses manifestations scientifiques le concernant et d'autres en 2010 ? Mais pourquoi donc ne veut-on pas aborder la question de sa réhabilitation ? Ne voudrait-on pas voir, un jour, Galilée enfin réhabilité ?

 

En conclusion :

 Un terme doit être mis à la condamnation injuste de l’astronome. Non seulement sa réhabilitation doit être officialisée mais aussi celle de la Bible eu égard à ses Textes originaux.

 En décembre 2009, je suis intervenu auprès des autorités compétentes.

 Je reste à la disposition de toute personne ayant à cœur de voir la Vérité triompher.

 J’exprime ma reconnaissance à ceux qui m’ont aidé et encouragé dans cette tâche délicate. Tous mes remerciements, également, aux libraires qui ont bien voulu accepter d’exposer mon livre dans leurs rayons.

 

Joël Col

 

Pour plus d’informations consulter :

http://monsite.orange.fr/erreur.verite

http://monsite.orange.fr/autoedition

http://monsite.orange.fr/autoedition.mgl

Faire recherche avec :

“joël Col” Galilée

"joël Col" Lettre au Vatican.



 
ImpasseSud
21-07-11 à 23:47

Re: Affaire Galilée.

Monsieur Col,

Ici, j'ai voulu faire partager à ceux qui me lisent l'enthousiasme et le grand intérêt que j'ai éprouvés en lisant cette oeuvre de Bertold Brecht. Votre commentaire, hélas, envahissant de par sa longueur, est ennuyeux et relativement hors-sujet et je suis tentée de l'effacer. Un simple lien vers votre site aurait eu beaucoup plus de chance de susciter ma curiosité.
(Un petit conseil qui pourrait donner un coup de pouce à votre correspondance avec des personnalités religieuses)

Toutefois, vu que vous semblez solliciter mon opinion sur la question "Galilée", je vous répondrai ceci : en Italie depuis de nombreuses années, il y a longtemps que j'ai compris que tout ce qui vient du Vatican est avant tout politique et soif du pouvoir, ...bien loin de la justice et de la vérité que vous revendiquez. Et ce n'est certainement pas avec le pape actuel et son équipe que les choses vont changer.

Alors, quoi de plus illuminant sur cet état d'esprit et sur les priorités de la papauté au cours des siècles, que la pièce de Bertolt Brecht, justement !

Bien cordialement.