« A une époque de relâchement et de permissivité, il est important d’avoir des êtres humains qui ont une réelle volonté d’affronter le combat de la vie. Tout est trop facile aujourd’hui et la danse reste un art d’exigence comme le sport. Sans entrer dans la compétition, je crois qu’on n’atteint la liberté en danse qu’en persévérant quotidiennement dans le travail. » Maurice Béjart (la photo)
A voir :
un envoûtant Boléro de Ravel,
The show must go on avec les Queen
Tango : La Cumparsita
et Roméo et Juliette, d'Hector Berlioz
Mots-clefs : France, Europe, Hommes de bonne volonté, Société
Commentaires et Mises à jour :
Re: Moderne ou classique.
Fascinée ! C'est bien le mot. Je ressens encore aujourd'hui un véritable pincement au cœur - ça fait partie de ma liste de regrets :-))) - quand je repense à la fois où, bien qu'étant à Genève mais pour une question de billet, j'ai manqué sa "Messe pour le temps présent" à Lausanne où il était de passage.
De mon coté, c'était plutôt du côté athlétisme et piano :-)))). Que ce soit enfant ou adolescente, l'idée de faire de la danse classique ne m’a jamais effleurée. Ce qui fait que je n'ai que de vagues notions en la matière, et que, dans ma phrase, ces deux mots se référaient surtout à l'ensemble "perfection technique + rigueur + talent" à mes yeux indissolubles à ce niveau, que l'on retrouve incontestablement chez Béjart, mais pas autant dans bon nombre de ballets contemporains où j’ai parfois le sentiment qu’on a oublié l'exigence pour laisser la place à la fantaisie. Au nom de la fausse liberté chère à notre époque ?
Personnellement, je n’aime pas la danse classique telle qu’on l’entend habituellement. Je dirais même que les ballets classiques m’ennuient carrément… alors que j’aime l’opéra. Je n’ai jamais éprouvé aucune émotion face au talent hors pair de Rudolf Noureïev (que je n’ai vu qu’à la télé), je n’en éprouve aucune face aux merveilleuses exhibitions de la nouvelle étoile de
Contemporain
Je suis une inconditionnelle de la danse contemporaine mais c'est tellement différent de la danse classique.
Ma préférée , Pina Bausch, la chorégraphe allemande qui fut le phénomène artistique des années 80. Irrespectueuse, provocante, désespérée, articulant toujours avec force théâtre et danse.
Comment danser, la souffrance, la folie, les camps, la désespérance...
D'autres préférées aussi, Mathilde Monnier, Maguy Marin.
Marie-Hélène Rebois et Ded (à la caméra) ont fait un film extrêmement intéressant sur la transmission du savoir . A partir des carnets Bagouet (jeune chorégraphe français décédé ) les anciens danseurs de Bagouet se sont souvenus et ont transmis leur savoir pour que les danseurs de l'Opéra de Paris reprennent au répertoire le "So Schnell" de Dominique Bagouet.
Tu t'aperçois à quel point le travail est différent et difficile.
Pour moi Béjart, c'est un "Moderne" ne serait-ce que parce qu'il était un extraordinaire pédagogue qui respectait le corps de ses danseurs.
Moderne ou classique.
J'ai fait de la danse classique pendant dix ans (pas douée en fait) et Nijinski clown de Dieu en 1972 fut ma première approche de ce que l'on a appelé "les ballets modernes", j'étais complètement fascinée par la chorégraphie de Béjart.
En fait il m'a permis de m'intéresser à la danse contemporaine et je dirais que c'est grâce à ses ballets modernes que j'ai commencé à aimer la danse contemporaine.