- « génocide et autres crimes contre l'humanité commis dans le cadre du commerce pharmaceutique avec la maladie » ;
- « crimes de guerre, agressions et autres crimes contre l'humanité commis dans le cadre de la récente guerre contre l'Irak et de l'escalade internationale vers une guerre mondiale. »
« Nier l’accès aux médicaments essentiels est un crime contre l’humanité » (un des slogans de Médecins sans Frontières), mais ce n’est pas l’unique crime des grandes multinationales pharmaceutiques, éminences grises du pouvoir politique des états d’origine respectifs, mais plus particulièrement des USA et de la Grande Bretagne où se concentrent les deux tiers des produits pharmaceutiques mondiaux, le cartel de la pharmacie étant l’industrie la plus rentable de la planète.
Avec de nombreuses preuves à l’appui, le Dr. Rath dénonce ce « commerce pharmaceutique avec la maladie » exercé sur le corps humain, au dépend du genre humain et de la planète elle-même, parce que « la prévention et l'éradication des maladies réduisent substantiellement voire éliminent totalement les marchés des produits pharmaceutiques. C’est pourquoi les entreprises pharmaceutiques entravent de manière systématique la prévention et l'éradication des maladies, ainsi que les alternatives efficaces, naturelles et non brevetables, parce que non lucratives, et elles ne fournissent même pas de « remèdes ». Au contraire, elles fournissent « des produits qui soulagent à peine les symptômes tout en stimulant la maladie sous-jacente car ceci est une condition préalable à leurs futures activités. »
Elles « sont responsables d’entretenir et de répandre délibérément des maladies, de créer à dessein de nouvelles maladies et d'élargir l'utilisation de médicaments brevetés initialement pour une maladie, au nombre le plus élevé possible d’autres maladies. »
Parmi les maladies « entretenues », sont cités les maladies coronariennes, l’hypertension, l’infarctus, les arythmies cardiaques, le cancer, le SIDA et d’autres maladies infectieuses, dégénératives et inflammatoires.
Parmi les médicaments qui "créent" des maladies sont cités les produits comme les statines et les fibrates contre le cholestérol, les substances chimiothérapiques contre le cancer, l’usage abusif de l’aspirine chez les cardiaques, les anti-inflammatoires, les antagonistes calciques, les oestrogènes contre l’ostéoporose qui chez les femmes causent 30% de cancers, etc….
En plus des médecins, des scientifiques, des mass média et des agences du secteur à l’ONU et l’OMS, le cartel pharmaceutique dirige et contrôle les gouvernements. C’est pour cela que les accusés sont non seulement des multinationales pharmaceutiques et pétrochimiques et de grands groupes financiers, mais aussi les administrations des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Il est bon de savoir que « l'industrie pharmaceutique s'est imposée comme le plus grand donateur financier de l'élection de George Bush afin d'exercer une influence directe sur le centre politique et militaire le plus puisant du monde. Suite à l'élection de George Bush, le groupe d'investissement Rockefeller bénéficiait d’un accès direct à la Maison Blanche et au Pentagone, et pouvait ainsi participer à leurs processus décisionnels. Le groupe Rothschild a exercé une influence similaire sur le gouvernement de Tony Blair en Grande-Bretagne ».
« Quatre facteurs majeurs menacent aujourd’hui la survie du secteur pharmaceutique et, partant, les fondements mêmes d'une industrie d'investissement à long terme, qui vaut des centaines de milliards de dollars :
1) Des litiges juridiques insolubles débouchant sur une multitude d'actions en justice contre de nombreuses entreprises pharmaceutiques et portant sur la responsabilité du fait du produit ;
2) Des conflits scientifiques insolubles dus aux progrès des thérapies naturelles, non-brevetables, qui éradiquent efficacement et largement les maladies constituant le marché de l'industrie pharmaceutique ;
3) Des conflits éthiques insolubles générant une perte de crédibilité de l'ensemble du commerce pharmaceutique et ce, en raison du fait que les droits de brevet exorbitants limitent l'accès aux médicaments dans le chef de la majorité des personnes et mettent en jeu le décès prématuré de millions de gens.
4) Des conflits commerciaux insolubles. La dénonciation du modèle commercial pharmaceutique en tant que fraude organisée. »
C’est ainsi que pour ces multinationales une protection industrielle globale est devenue urgente, mais vu qu’elle comprend la restriction des droits civils, elle ne peut être « digérée » qu’en provocant l’augmentation d’une crise internationale, comme justement la lutte actuelle contre le terrorisme et les guerres présentées comme nécessaires.
Le récit historique remis en lumière par la Dr. Rath est également intéressant. Durant la première moitié du siècle dernier le plus grand conglomérat des corporations pharmaceutique/pétrochimique après Standard Oil appartenant à Rockfeller, était la société allemande Ig-Farben. Elle fut un facteur déterminant dans l’ascension politique d’Hitler, à tel point qu’à la fin de la seconde guerre mondiale, le tribunal de Nuremberg (1945/1946) condamna plusieurs de ses dirigeants. Ig-Farben s’était développé sur la souffrance et sur le sang des travailleurs réduits à l’état d’esclavage, y compris ceux d’Auschwitz passés ensuite à la chambre à gaz avec son Ziklon-B. Ig-Farben était également le plus gros actionnaire de Standard Oil et vice-versa. La chute du nazisme mis fin au projet de l’entreprise allemande de devenir le principal groupe pharmaceutique et pétrochimique du monde. Dans le même temps, Standard Oil et les autres sociétés pharmaceutiques/pétrochimiques du groupe Rockefeller devinrent le groupe financier majoritaire du secteur et depuis lors les choses n’ont pas changé. Après le procès de Nuremberg, Ig-Farben fut démantelé et divisé en maisons filles parmi lesquelles Bayer (accusé récemment d’avoir exterminé avec son pesticide Gaucho les abeilles dans la moitié du monde).
Le Dr Rath conclut en rappelant la déclaration que fit le Procureur Général américain au Tribunal militaire de Nuremberg en s'adressant aux directeurs du cartel pharmaceutique/pétrochimique IG Farben : "Si les crimes commis par les accusés ne sont pas divulgués et si leurs responsabilités ne sont pas établies, ils causeront encore davantage de préjudices à l'avenir."
(Sources : Il Manifesto)
Version française du texte intégral de la plainte : http://www.laleva.cc/The_Hague/fr/index.html
Ayant eu un rapport étroit avec le monde de la médecine, il y a longtemps que je me doute de tout cela. Il n’en reste pas moins que la confirmation qu’un tel « système protégé » existe est absolument terrifiante. J’ai grandi dans un monde où les gens n’étaient que très rarement malades, des jeunes aux vieux, car les vaccins obligatoires avaient déjà éloigné les maladies graves. Et si effectivement la grippe de 1917 avait fait des millions de mort, les suivantes n’en faisaient que très peu et préféraient le bon sens au vaccin.
Aujourd’hui, autour de moi, gravitent des gens toujours malades, et qui plus est, qui s’empoisonnent avec des médicaments : telle amie vient d’avoir un cancer au sein grâce aux hormones contre la ménopause, telle autre a perdu un œil grâce à la cortisone prescrite à gogo, tel parent avec ses pontages a échappé par miracle au Lipobay de Bayer, tel enfant a eu une encéphalite suite à un bon cocktail de vaccins et désormais n’a plus le moindre rhume sans avoir 40° de fièvre et recours aux antibiotiques, tel autre est né sans défenses immunitaires et grandit aux antibiotiques, deux ou trois ont probablement été infectés par des transfusions. Et je ne compte plus les allergies, sans parler des maladies inexistantes diagnostiquées par erreurs ou suite aux lavages des cerveaux, etc, etc…
En somme, le meilleur des mondes, ou personne n'a plus le droit d'être sain ou d'avoir un petit "stop" NORMAL. Et ici, je me réfère exclusivement à la classe moyenne ou haute de notre société occidentale, pas à celle des bidonvilles ni des bouges, ni au Tiers-Monde qui est condamné si les masses, et je dis bien les masses (et non pas les quelques ONG qui ont compris le problème), ne se bougent pas, ne s’érigent pas contre le système en cours.
Les plus jeunes qui ne connaissent pas la qualité de vie de la génération précédente ne voient rien d’anormal dans le fait de se « droguer » du matin au soir, et c’est bien pour cela qu’on peut les berner de cette manière.
En matière de santé, la chirurgie a fait d'immenses progrès, la médecine non, on est bien plus malade qu’avant.
Mots-clefs : Planète Terre, Société, Justice, Multinationales, Europe
Commentaires et Mises à jour :
Qu'attendent nos gouvernements pour appuyer cette plainte?
Ou bien sont-ils tous aussi corrompus que l'administration des USA qu'ils critiquent ?
Lu sur "En manchette sur le NET" (article qui date de 2001)
L’hiver dernier, les compagnies pharmaceutiques ont dû abandonner leurs poursuites judiciaires contre l’Afrique du Sud, quand elles se sont aperçues de l’image désastreuse que cela leur donnait : 24 des 30 millions de sidéens sont en Afrique; la quasi-totalité sont incapables de se procurer les médicaments éprouvés, comme l’AZT, parce qu’ils sont hors de prix; l’Afrique du Sud a donc décidé d’importer et produire chez elle des copies de ces médicaments (qu’on appelle des médicaments génétiques), moins chers, mais tout aussi efficaces.
La décision sud-africaine relevait du bon sens : avec un médicament anti-sida officiel, la facture pour un patient peut s’élever à plus de 10 000$ US par an; avec une copie, 200$ par an.
Or, 39 multinationales pharmaceutiques ont décidé de contester en cour la loi sud-africaine de 1997 autorisant l’importation ou la production de ces médicaments génériques.
Commencé le 5 mars, le procès avait été ajourné pendant six semaines, puis avait repris le 18 avril... juste pour que les compagnies annoncent au juge le retrait de leur plainte. Parce que pendant ces six semaines, ces compagnies (la britannique Glaxo-SmithKline, les américaines Bristol-Meyers Squibb et Merck, la suisse Roche, l’allemande Boehringer Ingelheim, la française Aventis, etc.) avaient pris la mesure de la colère internationale face à leur poursuite (lire David a fait trébucher Goliath).
A Cancun, l'été dernier le droit de fabriquer des médicaments génériques "urgents" (moins lucratifs donc peut-être plus efficaces??) a été étendu, en plus de l'Afrique du Sud, à l'Inde, au Brésil et à la Thaïlande et ils peuvent les vendre à bas prix aux pays plus pauvres.
Si l'Afrique du Sud a fini par gagner, c'est parce qu'elle a violé certains accords commerciaux de l'OMC et suite à la publicité négative diffusée à outrance.
Pourquoi, dans nos pays riches, devrait-il être plus difficile, de prétendre, pour le moins, de "vrais" médicaments qui "soignent vraiment", s'il suffit, pour l'Occident comme pour l'Afrique, de diffuser à outrance la plainte du Dr Rath? Le bon sens n'est-il valable que pour les Africains?
Essayons de nous en souvenir la prochaine fois que nous irons voter. Et que tout le monde aille voter, car le RMA d'aujourd'hui, les nouveaux privilèges du Medef (et de ses équivalents) et toutes les autres restrictions, c'est tout ceux qui n'ont pas voter au premier tour des dernières élections présidentielles qui en sont responsables. Une démocratie n'existe que si, comme le terme grec le dit si bien, le peuple (à travers chacun des ses membres) y participe.
Et un pauvre ou un non-riche qui vote pour un riche est un inconscient ou un imbecille!