La belle cathédrale de Noto a finalement resurgi en retrouvant sa voûte et sa coupole qui s’étaient écroulées au cours d’un tremblement de terre dans la nuit du 13 au 14 mars 1996, et elle a été inaugurée et réouverte ce matin. Ce joyau appartient à l'une des huit villes du Val di Noto (au sud-est de la Sicile) déclarées patrimoine mondial par l’UNESCO en 2002, qui, après le violent tremblement de terre de 1693, ont toutes été reconstruites dans un style baroque tardif distinct qui leur est propre, et Noto en pierre d'un calcaire doré. Sept ans de travaux de restructuration, 25 millions d’euros et 50 ouvriers par jour ont permis d’arriver à ce splendide résultat. Avant que les restaurations ne commencent, il a fallu des années de fouilles au cours desquelles on a récupéré 5.656 claveaux originaux dont certains ont été réimplantés dans la nouvelle structure reconstruite selon les méthodes de l'époque.
Une visite cliqueuse ? La dôme avant 1996, l'écroulement, le déblaiement, les travaux, les travaux de la coupole, vus du ciel, aujourd'hui.
Ensuite, la Panther Oil, une société texane qui, il y a quelques années, avait obtenu l’autorisation de faire plus de vingt forages dans la région pour y chercher du pétrole, a finalement renoncé à son projet suite à l’appel lancé sur La Repubblica par le fameux écrivain italien (mais surtout sicilien), Andrea Camilleri (le père de Montalbano !) à travers un article vite repris par la presse internationale, dont Le Monde (la suite.. gratuite ici), signé en quelques jours par plus de 80.000 personnes.
Deux très belles et bonnes nouvelles, assurément !
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