Est-ce à dire qu'entre mer et maquis le parfum sera filtré?

Dépêchons-nous de consommer nos instants de liberté, avec toi, ImpasseSud !

Si un jour, on devait filtrer le parfum de mon joueb, je pense que je le fermerais, car sans son parfum, il n'aurait plus aucune saveur, en tout cas pour moi. 

Il y a quelques temps de cela, j'ai eu l'occasion de voir un documentaire où on montrait une bonne partie des techniques d'espionnage. Il y avait de quoi en avoir froid dans le dos, car avec les moyens déjà existants, il est très facile d'espionner les gens dans les moindres recoins et à leur insu.
Le problème réel consiste en la légitimation de l'utilisation de ces moyens vis-à-vis du citoyen lambda, car j'imagine que les terroristes et les malfaiteurs savent déjà comment les éviter.

Exact, et pour éviter les pièges, sans laisser de trace...le bon vieux "téléphone arabe" a dû reprendre du service!

En attendant, permet-moi de humer encore ce doux parfum de liberté dans ton maquis, même surveillé!

à bientôt :-)

Pierre, je crois quand même que là tu mélanges deux choses. Jouebs, blogs ou carnets sont des "lieux" publics. On ne peut pas en dire autant de la correspondance via e-mail ou des conversations téléphoniques privées.

Bonne journée à toi! :-)

ImpasseSud, je ne crois pas avoir mélangé les genres, même si j'ai écris un peu en "fleur bleue" comme pour garder l'espoir d'une liberté individuelle. Mes termes étaient flatteur pour toi, tout en désignant autre chose. Tu sais très bien que lorsqu'on se connecte sur le Net, on est déjà fiché et mémorisé(tu as déjà fait un article à ce sujet je crois).

Je parlais aussi de liberté sur le Net, car je voulais appuyer mes dires par un article qui a défrayé la chronique locale en avril 2005   Voir cet article Le FBI piège le pédophile qui concerne un  directeur d'école et qui se croyait loin de tout sur cette île! Mais au bout du monde, aux USA, il était traqué!

Je parlais aussi avec humour de ton maquis et cet espace de liberté, car je sais pertinement que son parfum est aussi respiré par la surveillance internationale. Quand je regarde le compteur de mon Joueb qui tourne comme un moteur pour le peu d'articles écrits et le peu de réponses, je me dis qu'il y  a des espions automatiques qui recherchent sûrement les mots clés pour essayer de déjouer des organisations marginales. Les Stat indiquent 80% des connexions avec les USA, tu vas me dire que le serveur est au Canada, mais quand même, je m'interroge!. Quand j'écris mon point de vue sur l'équipe en place aux USA, j'ai toujours cette impression de rentrer en mémoire au Pentagone dans un fichier d'alerte!

 C'est pourquoi je pense que les terroristes ont une longueur d'avance, sur la technologie, et qu'ils ont ressorti le bon vieux téléphone arabe "le bouche à oreille" dont on sait qu'il n'est relié à aucun système, car les phrases peuvent aussi être codées, comme l'ont su faire les résistants pendant la seconde guerre mondiale, en parlant de la pluie et du beau temps... Dans ces conditions personne ne peut être soupçonné de raconter sa vie.

Je n'étais pas au courant de cette histoire à la Réunion. Quelle saleté! De ce côté-là cependant, il y aurait un sujet à développer, comme celui de la publicité que nos médias font continuellement à la délinquance et à la pègre qui, ensuite, sait comment s'y prendre pour faire des petits....

Pour en revenir à notre sujet, Pierre, je suis tout aussi consciente que toi du fait que tout ce que j'écris sur Internet peut être lu de la façon dont tu l'expliques, mais ce que je voulais dire c'est que quand on publie un billet sur son propre joueb, c'est dans le but qu'il soit lu et commenté par le plus de monde possible. Par contre, quand on envoie un courriel ou quand on téléphone à un parent ou à un ami, c'est dans le but d'avoir un échange privé.
Là aussi, je suis consciente qu'on puisse me lire ou m'écouter, mais alors où se trouve cette liberté qu'on nous demande, chaque jour, de payer de plus en plus cher, alors qu'il est évident que les mesures qu'on prend sont inefficaces ?

L'allusion que tu fais à la deuxième guerre mondiale me fait penser à un article que j'ai lu récement sur Il Manifesto et qui commençait ainsi :
"Nous sommes en guerre. Nous ne savons pas vraiment quand elle a commencé, en 1991 en Iraq ou en Yougoslavie, en 2001 à New York ou en Afghanistan, ou bien en 2004 à Madrid. Nous savons qu'elle a transformé le monde en un front unique, dont la première ligne, qui n'a jamais été aussi longue au cours de l'Histoire, va de l'Europe à l'Inde....
Et plus loin
.... Les attentats de Londres, après ceux de New York et de Madrid (sans oublier ceux de Bali et de Nairobi) démontrent que cette guerre ne peut être vaincue ni par la répression ni par les contrôles de police : Est-il possible de boucler une ville hermétiquement, qu'elle soit occidentale, africaine ou asiatique, et de suivre à chaque seconde la vie de tous ses habitants? Non, c'est impossible. Tous les morts en Iraq, en Afghanistan, en Palestine nous disent qu'aucune libération ne peut arriver de la tolite. Alors peut-on faire peur à une armée occupante dotée d'armes inaccessibles ? Non c'est impossible.
A la fin, d'un côté comme de l'autre, la guerre ne sert qu'à produire de la guerre et à démontrer une efficience belliciste qui s'annulle réciproquement. On fabrique des morts avec des morts...."

Et nous, là-dedans? Tout ce que je sais, c'est que je commence à trouver notre société terriblement idiote, étouffante et frustrante.

si d'aventure là où vous vivez vous avez l'ombre d'une chance d'aller voir le film "Le professionnel" ("Profesionalac" en V.O.) de Dusan Kovasevic, surtout n'hésitez pas.

On passe un bon moment (on rit beaucoup, ce n'est pas un film triste même si le sujet en est grave) et on en sort édifiés.