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Visites, souvenirs, et …. honnêteté politique

BougainvillersHier, fête de la Republique italienne, j’ai eu le grand plaisir de passer une merveilleuse journée avec des parents proches en vacances dans la région. Pour moi, loin d’un bon nombre des gens que j’aime, c’est toujours un très grand plaisir, surtout quand mes hôtes sont tolérants et savent regarder ce qui les entoure avec un regard neuf, qu'ils sont prêts à écouter sans idées préconçues. C'est là que je commence à dévoiler certains secrets. La conversation, déjà commencée il y a quelques jours, a continué bon train, entre la confrontation de leurs impressions et de notre savoir, le réveil obligatoire de quelques souvenirs communs mais parfois vécus différemment, l’exhumation de certaines histoires cocasses qui nous font encore éclater de rire, les conditions de leur vie actuelle en France et les nôtres en Italie, etc. Nous n’avons pas arrêté un seul instant, mais il reste encore tellement de questions que j’aurais aimé leur poser. Ce sera pour la prochaine fois, - va savoir quand vu que leur vacances sont terminées –, à moins que ce ne soit pour jamais vu que les centres d’intérêts sont tellement passagers. Il y a cependant un sujet que nous n’avons pas pu éviter, c’est celui du referendum sur le TCE. Eux, bien entendu, ils n’ont pas voté puisqu’ils étaient ici, mais ils étaient pour l’abstention. Plus âgés que moi, c’est alors qu’ils m’ont raconté l’histoire d’un autre referendum…

 

… celui où on demanda aux Français d’approuver le texte de la nouvelle Constitution de la Ve République, en 1958. Je ne sais pas si les manuels scolaires font état de l’instabilité des gouvernements de la IVe République, mais il fallait absolument en sortir et, au secours, on appela le Général De Gaulle qui fut investi le 1er juin 1958. La première de ses préoccupations fut de créer une Ve République avec une nouvelle Constitution instaurant un partage de l’exécutif, et de demander leur avis aux Français par referendum.

 

A l’époque, on ne votait qu’à 21 ans, et mon parent qui était sur le point d’en avoir 22 allait pouvoir exprimer son avis, pour la première fois. Le résultat fut de 79,25 % OUI contre 20,74 NON.

- « Moi, j’avais voté NON », a-t-il conclu. « A cause de l’article 16 !  Le fameux article qui, en cas de nécessité, met pratiquement tous les pouvoirs dans les mains du Président de la République. »

Car bien que cet article précise que l’Assemblée ne peut pas être dissoute dans cette situation exceptionnelle, rien de plus simple que de détourner la loi en dissolvant l’Assemblée en premier et décrétant, immédiatement après, l’état d’exception. Une porte officiellement ouverte aux fascismes, et une bonne raison de voter NON pour un jeune qui avait connu Hitler et Mussolini.

Et pourtant, près de onze ans plus tard, en 1969, De Gaulle est rentré à Colombey-les-deux-églises, se considérant personnellement désavoué par le NON à un autre referendum où on demandait aux Français leur avis sur un projet de loi relatif à la création des régions et à la rénovation du Sénat.

 

Bref, De Gaulle aurait pu abuser de ses pouvoirs, mais il ne l’a pas fait. Les Français ne voulaient plus de De Gaulle, alors ils ont dit NON aux régions qui, ensuite, ont été créées.

 

Alors, mis à part ceux qui ne veulent pas de l'Union Européenne, pourquoi tant de mauvaise foi, de mensonges, de fausses menaces, de violence, de mépris autour des résultats du référendum sur le TCE ? Certains n’ont pas réussi à lire ce texte abscons de plus de 800 pages, d'autres encore n’y ont rien compris, et ils ont dit NON. Peut-on le leur reprocher ? N’est-ce pas faire preuve de bon sens et d’une grande sagesse ? Combien de fois ne nous a-t-on pas répété : surtout ne signe jamais ce que tu ne comprends pas ! Les fautifs ne se trouvent-ils pas plutôt au sein de ces hommes politiques qui l'ont écrit et proposé? D’autres ont dit NON pour tirer une sonnette d’alarme. N’en avaient-ils pas le droit ?

 

Que les esprits échauffés se calment donc, se rassurent. La volonté d’Europe est forte, tenace, désormais bien ancrée. Personnellement, je ne crois pas qu’un retour en arrière soit possible. J’avoue même que si j’avais leur âge et que j’étais à leur place, j’aurais peut-être voté OUI. Mais qu’ils profitent de ce temps d’arrêt pour, au contraire, faire le point sur leur chance que d’autres n’ont pas et n’auront jamais malgré leur intelligence (et ici je pense aux bloggueurs, qui ne sont pas forcément riches, mais ne sont ni pauvres ni peu instruits), sur les avantages des systèmes publics et sociaux que d’autres pays nous envient, sur une démocratie qui nous demande notre avis alors que dans de nombreux pays cette consultation n'est pas envisagée, car il est tout à fait faux de croire et malhonnête de faire croire que la défense des droits des plus faibles porte atteinte aux ambitions personnelles de travail de l'élite montante.

 

Que tout le monde, au contraire, essaie de promouvoir, de faire monter une classe politique honnête, à laquelle se fier, capable d’élargir ses vues et ses projets au-delà des profits, parce que c’est à une classe politique malhonnête, profiteuse, arrogante, sectaire, aveugle, que le peuple finit toujours par dire NON, même quand l’enjeu en vaut la peine.

 

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Ecrit par ImpasseSud, le Vendredi 3 Juin 2005, 13:44 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires et Mises à jour :

jeanjacques
03-06-05 à 17:40

Pour le coup, alors que j'ai voté non, sur ton texte je vote OUI .   Ah bon, cet espace n'est pas un lieu de vote?  Au moins alors je me serai exprimé. :-)

 
ImpasseSud
03-06-05 à 17:46

Re:

Merci d'avoir exprimé ton avis! C'est comme cela qu'on dit? :-)))

 
PierreDesiles
06-06-05 à 09:44

Re: Re:

Perso, j'ai voté OUI, car depuis 1969 que je vote, je suis las de ces querelles de chiffoniers sur un traité aussi important. Les années passent (trop) vite et l'Europe n'est toujours pas sortie de terre! Quand allons-nous commencer à y mettre un socle commun, sur une constitution commune, qui est la base même dans chacun de ces pays membres. Chacun a la sienne, soit! mais n'ont-ils pas travaillé pendant de long mois pour avoir essayé d'harmoniser ce texte pour satisfaire le plus grand nombre?

Je doute fort que chaque habitant de chaque pays n'est lu leur constitution nationale, et pourtant ça semble fonctionner sans problème majeur, alors où se situe cette perte de confiance?

Les pays forts comme les USA, la Chine, l'ensemble de l'Asie, l'Inde n'ont aucun intérêt a nous voir unis au sein d'une Europe forte. Ils pourront désormais pendant de longues années nous diviser davantage sur des problèmes majeurs comme le commerce, la défense, la protection aux frontières etc...

Quand on construit une maison, il faut des fondations et l'Europe était à deux doigts d'avoir sa base, qui maintenant, a volé en éclat! On a mélangé délibérément les problèmes de politique intérieure à la construction de l'Europe qui en a fait les frais, et pour longtemps!

Ceux qui pensait avoir la peau de Chirac, ont trompé les électeurs, car il n'y a aucune raison pour qu'il démissionne! Il fallait attendre 2007 pour les présidentielles, et certains sont trop pressés!

Je suis extrêmement déçu, pour moi et pour les générations à venir!

 


 
ImpasseSud
06-06-05 à 10:24

Re: Re: Re:

Pierre, je comprends ton point de vue et ta déception, mais moi qui suis foncièrement pour l'UE et qui de par mon statut d'expat, suis son évolution de très prêt, il y a au moins deux points où je ne suis pas d'accord avec toi.

- Le TCE, avec ses plus de 800 pages, ne ressemble en rien à une constitution nationale (quel que soit le pays) qui en général ne dépasse pas une quarantaine de pages compréhensibles par tout le monde.

- Jusqu'à la première signature à Rome, le 29 octobre 2004, tous les gouvernements en place, qui connaissaient le large contenu "économique" du TCE, se sont bien gardé d'en parler ou même d'y faire allusion, laissant seulement courir les disputes qui étaient nées autour de l'annotation à propos des racines chrétiennes qui en choquait plus d'un, et qui pour ma part ne me dérangent absolument pas puisque cela reflette la vérité. Craignaient-ils, justement, la réaction des gens? En Italie, pays au gouvernement très anti-Européen, la ratification est passée en vitesse et sous silence, même dans les journeaux, car on n'allait quand même pas laisser passer une opportunité économique de cette ampleur.

Effectivement, on peut toujours dire que ce NON a fait plaisir aux USA, à l'Inde et à la Chine, mais comment peut-on réduire le désir "d'un monde plus humain", tel qu'il était au départ, à une seule fonction économique, allant, qui plus est, exclusivement vers le libéralisme à la Bush, pour le bien-être exclusif des plus riches ? Se marie-t-on pour impressioner les autres ?

Une UE libéraliste ne peut qu'éclater d'ici quelques années. Crois-tu que les gens accepteront encore longtemps de rester sans travail ou de s'arranger à la petite semaine avec des CDD, de continuer à voir diminuer leur pouvoir d'achat, la qualité des services publics, les acquits sociaux ? Pour ne prendre qu'un exemple, toi, tu touches déjà ta retraite telle qu'elle était prévue grâce à un gouvernement de gauche, mais qu'en sera-t-il de tous ceux à qui on a déjà commencé à la grignoter?

Par contre, en ce qui concerne le futur, je suis plus optimiste que toi, et c'était l'objet de mon billet. Un NON référendaire n'arrête pas un processus, il impose un temps de réflexion, quelques changements substantiels. Mais cela, il semble que Chirac et sa clique ne veuillent pas le comprendre. De Gaulle, en son temps, a été bien plus honnête, il a démissioné. 


 
PierreDesiles
06-06-05 à 18:43

Re: Re: Re: Re:

Il est vrai, comme tu dis, que ce traité de CE est très lourd et indigeste, mais il n'était pas contraire à l'Europe. Je conçois, tout comme toi, qu'il mérite des adaptations et aussi des modifications, mais il aurait pu servir de base à une communauté européenne issue des 25 pays pour y apporter ces modif. espérées par une partie de leur peuple.

Là, on retourne à la case départ, sans qu'aucune autorité ne puisse agir et remettre en cause le contenu de ce traité. De longues années vont encore s'écouler à discuter de ce qu'il faudrait faire pour s'entendre, alors que le monde est déjà en route. Il est quand même plus facile de s'entendre au travers d'une assemblée constituante européenne qu'aux travers des dirigeants de pays aux courants divers qui pensent avant tout à leur carrière.

Il est vrai que l'Euro n'a pas apporté les solutions espérées, sauf pour les spéculateurs! Est-ce que la parité à été bien calculé? je ne saurai le dire, mais en tous cas le commerce en tire profit, car il est plus facile d'afficher 1€ que 6F50 (pour une salade par exemple!). Ici à la Réunion, les prix ont flambé car on a laissé filer le commerce...certains comparent les €uros comme des francs!

J'ose, malgré tout, partager ton optimisme sur le bon sens des pays concernés, et qui sauront trouver une solution pour démarrer cette vieille Europe!


 
ImpasseSud
06-06-05 à 19:52

Re: Re: Re: Re: Re:

Pierre, les prix ont flambé partout. Ici, ils ont carrément doublé. Et c'est également la raison pour laquelle les Hollandais ont dit NON. Une très grosse partie des gens passe désormais son temps à faire des comptes d'apothicaire pour essayer de s'en sortir.

Sais-tu ce dont je rêve ? D'un peu de paix. Nous vivons dans une société où on nous trompe du matin au soir. Ici, dimanche prochain il y aura un referendum pour essayer de modifier une loi vraiment scélérate, votée par la majorité de Berlusconi en janvier 2004, à propos de la procréation assistée (voir ci-contre pour ceux qui comprennent l'italien). Les esprits sont échauffés, tout le monde hurle, l'Italie est coupée en deux, tient des comices dans les rues, les intégristes d'un côté, la moitié de la gauche (car là aussi elle s'est scindée en deux) de l'autre, le Vatican lance ses diktats et ses menaces à la télévision. 
Même si cela se passe en Italie, j'en ferai probablement un article pour montrer combien ce que nous considérons comme des droits est précaire et combien il est facile de démolir en quelques instants les acquits obtenus après des dizaines d'années de lutte.

Mais, il y a des moments où j'en ai tellement marre de cette folie universelle... où il faut désormais choisir entre le fric et l'intégrisme religieux..... Ou l'un ET l'autre, ce qui est encore mieux ?


 
PierreDesiles
07-06-05 à 09:03

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Bonjour ImpasseSud, merci d'avoir pris un temps pour me répondre et surtout contenir ton désarroi.

J'ai lu les nombreux posts sur ton article «Union Européenne : point de vue du lendemain...» et je dois te dire honnêtement que je comprends et partage certains de ces points de vue. Je sens la colère grandissante aussi dans tous les articles et reportages télé sur les pays européens, dont les populations ne comprennent plus rien à ce changement brutal depuis l'€uro et qui se sentent de plus en plus victimes des "brasseurs de monnaie" rel="nofollow" dont les bénéfices ne cessent d'augmentés. Le faussé se creuse et l'isolement se fait sentir comme des laissés pour compte. On sent qu'une lame de fond générale est prête à faire un « tsunami »type « mai68 » , mais qui commencera le premier tremblement? Est-ce la France avec son NON qui a ébranlé aussi les Pays-Bas?

La réunion des syndicats avec DeVillepin a déjà donné le ton des réjouissances, côté ouvrier, on veut plus de social et préserver les acquis et côté patronal on veut encore plus de liberté et de flexibilité!

Je pense d'avance que les 100 jours de ce gouvernement sont plus un compte à rebours qu'un défit à la croissance, car il devient de plus en plus autiste! Chirac vit ses derniers instants de liberté dans sa tour de Babel qui penche de plus en plus. Après ce futur échec, il sera poussé vers la sortie par ceux-là même qu'il croit protéger.

Dommage encore une fois, qu'on n'est pas su faire une Europe sociale où tout le monde aurait pu y trouver son compte. Les requins chasseurs de primes sont toujours aux aguets par l'appât du gain. Au lieu d'aider les pays entrants à nous rejoindre par la grande porte, on préfère s'asseoir dessus et tirer à boulets rouges sur leurs ouvriers sous-payés qui n'ont rien demandé. Les vautours se précipitent pour installer leurs usines sur des terres en friche pour accroître leurs bénéfices et assurer leur notoriété.

Nous, on a bougé, il y a 37ans à vous la jeunesse de vous faire entendre! Je suis partagé entre amertume et consternation et il m'est difficile de rester indifférents à tous ces cris de détresses venus de la France d'en bas dont je fais parti et des peuples amis et voisins, d'en bas aussi!

L'Europe se construira encore dans la douleur malheureusement.

 


 
ImpasseSud
07-06-05 à 09:33

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Pierre, nous nous rejoignons sur le fond du problème. Le gouvernement a failli et l'Assemblée nationale n'est plus représentative du peuple. Il faut donc que Chirac et sa clique démissionent, comme De Gaulle en 1969... Seulement que les temps ont changé, on ne lâche plus sa place aussi facilement. Je ne dis pas que les hommes politiques d'autrefois étaient tous intégres, mais on avait encore le sens de la honte, de l'échec. L'intégrité, désormais, c'est pour les pauvres et les naïfs.

Si les déçus du OUI avaient encore le moindre bon sens, ce n'est pas la France d'en-bas qu'ils accuseraient de l'échec du referendum, mais bien Chirac et ses gouvernements qui, dans cette période critique, ont montré un tel mépris pour les besoins des 3/4 des Français, ne tenant aucun compte de la couleur "rose" de la sonnette d'alarme tirée par les résultats des dernières élections régionales, qu'ils ont contraint les Français qui veulent l'UE mais qui sont dans la gêne à dire NON.


 
PierreDesiles
07-06-05 à 14:11

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Entièrement d'accord avec ton analyse, ImpasseSud, et si j'ai donné l'impression de naïveté sur mon premier post, c'est parce que je voulais garder une certaine utopie de l'Europe telle qu'on voudrait la voir grandir ensemble. Une Europe florissante et rayonnante de bonheur où tous les peuples seraient à égalité des droits et des devoirs, afin de favoriser la prospèrité de ses habitants. Une Europe où on serait tous fiers d'y avoir contribué et une Europe où l'argent ne serait qu'un moyen de vivre et non un moyen de dominence.

Pour ce qui est de la politique intérieure française, Chirac ne laissera pas grand chose dans l'histoire de France, si ce n'est qu'il a été habile à tromper son monde sur sa capacité à gouverner. Il a dissous l'assemblée nationale en 97 alors qu'il faisait partie d'une majorité bien assise, plus tard il s'est retrouvé seul face à Le Pen, il garde aujourd'hui l'assemblée alors qu'il est au plus bas dans les sondages,  etc... Il a fait de nombreux déplacements pendant sa présidence pour faire un peu comme le pape, mais l'impact n'est pas le même, sa cote n'est pas au beau fixe! Il n'a pas l'étoffe d'un "De Gaulle ou d'un Mitterand" mais il s'en donne l'air. Comme je le disais, je souhaite que les 100 jours soient son compte à rebours, mais la gauche sera t'elle prête à temps???


 
ImpasseSud
07-06-05 à 14:54

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Pierre, nous rêvons bien de la même Europe, et, te connaissant, je n'en ai jamais douté. Ce qui met une fois de plus en évidence l'ambiguité qu'il y avait sous ce referendum.

Un des gros problèmes du futur se trouve cependant dans ta dernière question. Je crains que la gauche ne soit pas prête à temps, trop prise par ses luttes internes pour le pouvoir, incapable désormais de s'occuper d'autre chose que d'elle-même. En France on a chassé Fabius, en Italie on a créé une Union de gauche qui s'est attribuée les votes de presque toutes les régions. Deux mois plus tard, tout est par terre, pour une question de guerre de leaders encouragée par le Vatican, qui veut récupérer sa main mise sur les catholiques pratiquants. Ces batailles internes sont lamentables.

En plus et en général, le bien-être personnel de tous les leaders de gauche, de tous ses députés et sénateurs, leur a fait perdre tout contact réel avec la France d'en-bas (ou l'Italie d'en-bas) qui a voté pour elle. Ce sont tous des bourgeois qui n'ont plus la moindre idée de ce qu'est une fin de mois difficile.
Je pense que si la gauche veut gagner, il faut d'abord qu'elle renouvelle tous ses leaders et qu'elle se mette sérieusesement et au plus vite à la recherche de solutions à la crise économique, au chômage avant tout, afin de pouvoir présenter un programme qui tienne debout et qui redonne confiance à la population.
Bref, ce qui manque à la France et à l'Italie, c'est un Zapatero aux décisions courageuses.