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14 juillet : brève considération sur le concept de liberté

Il arrive parfois qu’en voulant déposer un commentaire sous un billet ou répondre à un commentaire, on finisse par tellement s’emberlificoter qu’il devient impossible de le poster. Ce que nous voudrions dire nécessite une pause, l'approfondissement de notre réflexion, d’autant plus quand il s’agit d'un de ces multiples sujets dont on débat depuis la nuit des temps, comme de « la liberté » par exemple, les considérant comme un patrimoine universel. C’est ce qui m’est arrivé ce matin suite à un billet de Miss Lulu, où, comme je le fais souvent moi-même, elle revendique le droit inaliénable de l’être humain de disposer de soi-même, ou pour être plus précis, de son corps, de ses choix et de la possibilité d’exploiter au mieux ses propres capacités. Il s’agit d’une prise de position où on se heurte bien vite à des limitations et à la réalité qui met en évidence le fait que cette pratique de la liberté est presque toujours liée et proportionnelle à la richesse. Mais en est-il vraiment ainsi ?

 

Moi, je prétends que, riches ou pauvres, la liberté est quelque chose qu’on ne peut pas mettre entre toutes les mains, car elle implique intrinsèquement un concept de responsabilité que l’être humain, en général, n’assume pas volontiers. Tout le monde a déjà entendu le proverbe qui dit que la liberté des uns finit où commence celle des autres. En effet, la liberté n’existe qu’en dehors des abus.

 

Si personne n’ignore l’usage abusif exercé par la plupart des riches, il ne faut cependant pas oublier celui qu'en fait bon nombre d'anciens pauvres dès qu’ils deviennent riches, comme, pour ne donner que quelques exemples, en Afrique, en Chine ou en Russie après la chute du communisme. Et si on regarde les choses d’un peu plus près, même sous les régimes socialistes ou communiste qui ont ou ont eu pour idéal de tendre à l’égalité des droits pour tous les humains, les gens passent leurs temps à rechercher les honneurs, les privilèges, les passe-droits, et, dès qu’il en ont la possibilité, à accumuler des richesses qu’ils déposent, cela va de soi, dans les paradis fiscaux des riches. Dès qu’un patron a la possibilité de réduire les coûts relatifs à son personnel, il hésite rarement à le faire. De même, dès qu’un syndicat devient puissant, il n’hésite pas à conditionner les choix de ses inscrits mais aussi des non-inscrits, abusant parfois de ses pouvoirs. En ce qui concerne les pauvres, la seule chose qu'on puisse dire, c'est que, plus que de leur nier toute liberté, les riches les empêchent tout simplement de vivre, d’exister.

 

La liberté, c'est quelque chose de très délicat, et rares sont les êtres qui échappent à la tentation de l'abus. Je crois qu'elle n’existera que quand, tout le monde ayant compris la responsabilité que chacun a envers les autres, personne n’éprouvera plus le besoin d’en parler. En attendant, pour l’instant on en parle beaucoup, et ce n’est pas bon signe.

 

P.S. Au supermarché, on pourra bientôt payer ses courses  avec ses empreintes digitales. Je me demande s'il s'agit d'un pas vers plus de liberté ou vers moins de liberté ?

 

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Ecrit par ImpasseSud, le Jeudi 14 Juillet 2005, 13:10 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires et Mises à jour :

Florence
14-07-05 à 14:32

Bonjour Impasse Sud

Je reste convaincue que la plupart des hommes ne savent pas gérer, utiliser et penser leur liberté eventuelle. Si liberté il y a !

Mais qui est libre ? Et libre de quoi ?

Ce mot effraie. Dans la vraie vie, la liberté met face à des responsabilités et à des choix. Entièrement d'accord avec toi Impasse Sud sur cette notion de responsabilité liée à la liberté.

La condition "d'aliéné" et de victime est souvent plus confortable. Plus de choix à faire ... ON est pris en charge. ON nous dit quoi faire, quoi penser. Je nuance quand même mes propos : dans nos sociétés occidentales entièrement tournées vers la consommation.

Maintenant, on peut toujours faire personnellement certains choix de vie qui s'apparentent à une forme de liberté. Juste pour nous donner l'illusion d'être libre !


 
ImpasseSud
14-07-05 à 15:43

Re:

Bonjour Florence,

Merci pour ce commentaire. Ce que je regrette surtout, c'est qu'à l'ère de la communication vraiment facile, la désinformation et le lavage des cerveaux ait remplacé l'information, ne permettant plus au gens de se faire une opinion par eux-mêmes et de prendre du recul par rapport à la vie qu'on nous oblige à mener, entre obligations (réelles ou factices) et interdictions.


 
Ysengrin
14-07-05 à 15:43

La liberté, ça n'existe pas, pas plus que la vérité.
D'ailleurs, ma vérité s'arrête là où commence celle de l'autre ! Ce qui rend LA vérité définitivement impossible à définir, à cerner.

Une formule que je trouve très vraie ;-) de Chris Marker : "la vérité n'est pas le but, elle est le chemin". Je me permets de l'appliquer à la liberté, (parce que je crois que ce sont deux concepts qui ont beaucoup à voir, pour savoir la vérité, on prive de liberté, par exemple). Et la liberté comme chemin, la libération, l'émancipation, oui, j'y crois.

Car, l'oppression, elle, existe nous le savons bien ! Et s'en émanciper, tous les jours, à chaque seconde n'est pas un droit, c'est un devoir intime pour chacun de nous.

Et je croise tous les jours tant de gens qui se croient libres, et sont incapables de seulement penser par eux-mêmes, alors qu'au même moment tant d'autres trouvent, du fond de leur cellule, leur condition, leur burka... la force de se battre pour être PLUS libres. J'ai eu l'occasion d'en parler avec un ex-taulard, qui (heureux hasard ! sinon je n'en parlerais pas ;-)) disait que depuis qu'il est sorti de sa cellule, il se sent comme à la promenade, un peu plus libre au sens physique, mais encore plus réprimé dans sa lutte pour être libre, et entouré de gens qui ne voient pas tous les murs qui nous entourent. Evadons-nous ! Rêvons, créons, repoussons nos propres barrières, individuelles et collectives, mais pas au nom de la Liberté, s'il vous plait !

Alors, bâtir un projet politique là-dessus... Et ce n'est pas en y accolant deux mots aussi magnifiques que Egalité et Fraternité que ça donne quelque chose de solide, apparemment.Pourquoi pas Amour Egalité Fraternité, tant qu'on y est ? Je me demande si on a plus tué au nom de l'Amour ou emprisonné au nom de la Liberté ?

Allez, une dernière formule de psycho-philosophie de comptoir pour la route (mais bon, c'est toi qu'a commencé, hein ? ;-)) : je ne sais plus où j'ai lu : "Se croire libre, c'est se soumettre à la dictature de son inconscient".

 
ImpasseSud
14-07-05 à 16:10

Re:

Si je m'arrête à ta dernière formule, je crois que je vais avoir mal à la tête. :-)))

En ce qui concerne "Liberté, Egalité, Fraternité", il faut quand même reconnaître que depuis la Révolution on a fait quelques progrès. La formule n'était pas si mauvaise que cela, mais on ne l'applique plus : la liberté et l'égalité sont passés dans le clan des riches, laissant la fraternité au reste mais surtout aux pauvres.

Pour le reste, je suis d'accord. N'étant pas taularde, j'ai cependant souvent l'impression que je suis plus libre en restant chez moi qu'en sortant, plus libre si j'éteins ma télé que si je la regarde, plus libre si je marche à pied que quand je prends ma voiture, etc.... La queue à la banque, à la poste, au supermarché, à l'aéroport, sur l'autoroute, ça nous vole tout notre temps. Le bruit de fond incessant, lancinant (même en pleine mer, le bruit a augmenté de 15 décibels), la lumière perpétuelle qui ne nous permet même plus de voir les étoiles polluent notre cerveau et ne lui permet plus de se reposer. Je viens de commencer "Une voix dans la nuit" de Yasushi Inoué où il est justement question de ces "démons" qui se sont emparés de notre existence, et j'ai hâte de savoir comment ça va finir.


 
Ysengrin
14-07-05 à 17:07

Re: Re:

En ce qui concerne "Liberté, Egalité, Fraternité", il faut quand même reconnaître que depuis la Révolution on a fait quelques progrès.

Boh, tu crois ? Au sens de la Nation, oui, c'est vrai sans doute : nos glorieux ancêtres dûrent défendre leur liberté (mais on pourrait plutôt parler dans ce cas d'indépendance ?) sur toutes leurs frontières, qui ne sont aujourd'hui plus contestée. De ce point de vue là, donc, ça a été une grande réussite. On a même pu grâce à leur lutte opprimer, voire "esclavagiser" (tiens, il n'y a pas de terme français pour ça ? Ça alors... ou alors c'est moi qui ai un trou ?) une bonne partie du reste de la planète.

Au niveau individuel, tu penses vraiment que le monde moderne (dans la constitution duquel la Révolution Fçaise, et toutes les idées des lumières, ont de fait eu un rôle énorme) est plus propice à l'émancipation (et tu fais très bien de parler de la télé, cette boîte à enfermer les esprits) que le XVIIIe ? Franchement, je sais pas trop (mais bon, j'ai une mauvaise mémoire pour ce genre de choses, ce n'est pas étonnant que je m'en souvienne mal :-D).

Bon. Je vais arrêter de dénigrer la République, ce soir je me mets la tête au champagne offert par l'ambassade. :-P slurp !

 
ImpasseSud
14-07-05 à 17:51

Re: Re: Re:

Tu as raison, tu ne vas quand même pas cracher dans la soupe de ceux qui te servent le champagne.

Ce que tu dis n'est pas faux. Mais moi, où je vois un progrès, c'est au niveau du progrès social qui a abouti à un bien-être collectif en occident pour des centaines de millions de personnes tel qu'il existait il y a 15 ou 20 ans (ensuite la descente a commencé). Bien sûr, cela s'est fait avec des guerres et sur le dos d'une bonne partie du reste de la planète, mais, cela aurait également pu se passer autrement, au détriment de la population et continuant à privilégier une seule classe sociale. Ici, je n'émets aucun jugement de valeur, mais je prends note de cet état de fait et du fait que, moi, petite Française, j'ai eu la chance d'en faire partie. C'est tout.

Je te souhaite une excellente soirée aux frais de notre .... Douce France... :-) ... (plus tellement douce, ma foi....)


 
alberto
14-07-05 à 18:23

Re:

"La liberté, ça n'existe pas, pas plus que la vérité", j'ajouterai seulement : "sur la terre". Je trouve qu'Ysengrin a raison. Parce que j'ai fait le même constat.

Mais, je trouve qu'Impassesud a également raison dans toute sa réflexion.

J'avoue aussi que cette fameuse "liberté", tout comme cette "vérité", c'est bien ce que j'ai recherché par dessus tout, comme le font d'ailleurs de nombreux humains depuis que le monde est monde.


 
ImpasseSud
14-07-05 à 19:32

Re: Re:

Pour ma part, je crois plus à la liberté qu'à la vérité qui, à mon avis, est plutôt plurielle et m'intéresse bien peu vu le nombre infini d'inconnues qu'il reste encore à résoudre sans que cela ait le moindre effet sur le comportement de l'homme puisque c'est surtout la foi qui modifie les comportements.
Par contre, la liberté, même s'il ne s'agit que d'une aspiration, même si elle n'est que partielle, peut réellement devenir immédiatement palpable si les gens y mettent un peu de bonne volonté, et procurer une amélioration notable des conditions de vie.


 
sophie
14-07-05 à 20:04

Re: Re: Re:

Je suis d'accord sur la notion à ne pas mettre entre toutes les mains ! Pour moi, c'est le principe absolu que je ne veux pas rogner alors même qu'il est plus douloureux qu'agréable et je note dans mes conversations avec mes amis que leurs priorités sont autres et, que pour plus de confort, de "sécurité" ou autres, ils sont prêts à renoncer à un "peu" de leur liberté. Au début ça me surprenait maintenant j'admets qu'après tout, dans ces conditions, ils en ont pour leur argent.

 
L o
15-07-05 à 08:14

liberte quand tu nous tiens

P.S. Au supermarché, on pourra bientôt payer ses courses  avec ses empreintes digitales. Je me demande s'il s'agit d'un pas vers plus de liberté ou vers moins de liberté ?

:-(

Avec ca et les cameras/ecoutes pour nous proteger "des mechants", Big Brother s'approche a pas de loup...mais dans l'interet de proteger notre liberte cherie bien sur.....  :-S


 
PierreDesiles
15-07-05 à 08:18

Re: Re: Re: Re:

"Liberté" "Egalité" "Fraternité" on dirait des mots sortis de vieux livres d'histoire, tant leurs sens a été entachés des conflits divers dans le monde entier!

Vous avez tous très bien relativisé la portée de ses termes qui n'ont un sens que s'ils restent bien accrochés à la devise de la nation. Mais leurs applications est tout autre. ImpasseSud a bien fait remarquer la division en parts inégales ,  laissant seulement la fraternité au peuple, car ça ne coûte rien et surtout, ça évite le partage des richesses. Heureusement qu'il nous reste en occident, la liberté de pensée et de pouvoir s'exprimer en public. Pour le reste comme tu dis, ImpasseSud, on débranche tout, téléphone, radio, télé, journaux, on oublie son courrier, et on se prend à rêver d'une liberté pendant quelques temps.....seulement, jusqu'à ce que la société nous soit de nouveau indispensable, à moins d'avoir d'énormes réserves individuelles.

 Et c'est la que les différences sont les plus flagrantes car en haut de l'échelle, on ne compte plus ses richesses, alors qu'en bas on s'accroche à la vie tout simplement !


 
ImpasseSud
15-07-05 à 09:52

Re: Re: Re: Re: Re:

Sophie : oui et non, car si le nombre des gens qui consentent (même par indolence) aux mesures restrictives finissent par avoir un poids décisif dans la balance, c'est tout le monde qui finit par payer, les gouvernements n'étant que trop contents de profiter de cet accord implicite. Mais, ensuite, la liberté, c'est toujours difficile à récupérer. Pour être plus précise, j'ai l'impression qu'il y a plus de 15 qu'on nous la rogne au nom de la sécurité. Et pourtant du côté terrorisme, délinquance ou pègre en tous genres, je ne vois aucune amélioration mais plutôt le contraire.

L O : je ne te le fais pas dire.

Pierre : contrairement à ce que tu affirmes, notre liberté de pensée et notre droit à l'expression sont déjà bien limités vu que le droit à l'information est déjà bien mal en point. D'une part, les médias ont pris l'habitude de se vautrer sur "l'évènement du jour, de la semaine, du mois" avec des ritournelles incessantes, dirigées et parfois fausses (tsunami, pape, referendum, JO, attentats de Londres), ignorant ou laissant bien peu de place au reste. Hier, j'ai, une fois de plus, pris note d'un exemple frappant :

alors qu'en Italie, télévision et presse écrite nous rabattent les oreilles à propos de la décision prise par la France, ce mercredi, d'interrompre les accords de Schengen en rétablissant des contrôles à ses frontières, c'est en vain qu'hier j'ai cherché la moindre ligne à ce sujet dans la presse française on-line : pas une ligne ni dans Le Monde, ni dans Libération ni dans le Journal Permanent. Cette mesure rime à quoi puisqu'il paraît que les kamikazes londoniens étaient britanniques et résidaient à Leeds, démontrant ainsi que les terroristes n'arrivent pas forcément de l'extérieur ? Alors pourquoi cette restriction de notre liberté ?... car c'est "nous" qui serons un peu plus enquiquinés dans les aéroports, aux frontières, dans nos déplacements. Les kamikazes, eux, ne sont jamais en mal d'échappatoire. Il n'y a qu'à voir comment les choses se passent en Israël, malgré le mur et les frontières blindées.

Alors, dans le cas présent qui de la France ou de l'Italie nous manipule, nous cache la vérité, nous lave le cerveau, etc... ? Et dans notre Occident, fief de la liberté, que ou à qui faut-il croire désormais ?


 
alberto
15-07-05 à 10:46

juste quelques mots sur la liberté

La vérité et la liberté vont ensemble. Mais j’aimerais juste dire quelques mots sur la liberté.
Etre libre c’est être délivré de l’esclavage. C’est passer de l’état d’esclave à l’état d’homme ou de femme libre.
Un esclave, par définition, est sous la dépendance totale d'un maître.

Comme vous le savez : L’esclave est acheté, on lui met un marquage (une boucle à l’oreille) et lorsqu’il est dans une famille, il n’est pas pour autant de la famille. Un jour il est est renvoyé. Il est esclave, il ne peut pas s’en sortir de lui-même. Etre libre, c’est être racheté et affranchi. C’est avoir un nouveau statut, non plus celui d’esclave, mais celui de “fils” (ou de “fille”).

L’abolition de l’esclavage n’a pas supprimé ce problème qui est grave, car nous sommes tous concernés.

Cela demande plus grande réflexion et une ouverture pour le domaine des chose que l’on ne voit pas. Puisque nous avons un corps et un esprit et même une âme, j’espère que vous ne faites pas abstraction des choses invisibles... Se serait vivre à moitié ! (façon de parler). Je me méfie du mot “foi” qui est galvaudé et qui ne fait d’abord que ressortir trop de préjugés, une confusion et une amertume que bien sûr je peux comprendre. Mais une chose est sûre, ce que l’on ne voit pas peut nous tenir en esclavage sans même que nous le sachions.

Le but de notre existence est justement de retrouver la vraie liberté. La vérité quant à elle, elle n’est pas en nous, c’est pourtant d’elle que nous avons besoin, parce que sans elle, impossible de recouvrer la vraie liberté. Oui, nous avons de nombreuses vérités en nous et nous jouissons encore d’une belle liberté d’expression. Ces valeurs sont loin d’être négligeables et combien nous en sommes reconnaissants ! Mais le fait est qu’elles ne nous rendent pas vraiment libres. La vérité dont je parle et dont nous avons besoin, elle a le pouvoir de nous affranchir et de nous rendre réellement libres. Ansi nous ne manquerons pas le but de notre existence.


 
Ysengrin
15-07-05 à 14:22

Re: Re: Re: Re:

Tu as tout à fait raison, la République est un système qui protège quand même relativement bien les libertés individuelles. Et je ne peux que déplorer avec toi le manque d'enthousiasme de nos contemporains à les défendre face à des Etats aux tendances de plus en plus autoritaires.

Quant à la beuverie de l'ambassadeur... très décevante, en qualité comme en quantité, comparée à ma première expérience du genre, il y a un an, où le champagne coulait à flots, et le buffet, même assez moyen, avait suffit à rassasier tous les pique-assiettes nationaux de la ville.

Français, on vous ment, on vous trompe, vous n'êtes plus gouvernés ! Douste-Blazy ne vaut rien comme organisateur de cocktails, même Barnier faisait mieux ! :D

Les seuls qui s'en sortent bien, ce sont les... sponsors. Eeeeeh oui, ce n'est pas la République qui m'a offert une misérable coupe de champagne, mais Möet & Chandon, Société, Sofitel Lisboa (Accord Group, en Anglais dans le texte), Carrefour Portugal (Boas compras sempre !), Pernod Ricard et Peugeot ! ! ! ! Vraiment, TOUT fout le camp... ;-)

 
ImpasseSud
15-07-05 à 14:48

Re: Re: Re: Re: Re:

Le 14 juillet n'est donc plus la fête de la République, mais la fête des sponsors. Par les temps qui courent, cela ne m'étonne guère :(. Enfin, l'avantage de cette radinerie néolibéraliste, c'est qu'aujourd'hui tu dois te sentir frais et dispo pour attaquer le week-end !  :-))


 
Ysengrin
15-07-05 à 15:15

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Tu parles... face à l'indigence française, on est allés se finir à la bière dans tes tascas portugaises bien plus accueillantes, et aujourd'hui c'est te-rrible.... Et  je dois finir ce boulot absolument aujourd'hui, sinon je suis bon pour venir travailler ce w-e.  :-(((

 
ImpasseSud
15-07-05 à 15:18

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Les temps sont vraiment durs ! :-))) Allez, bon courage!

 
sophie
15-07-05 à 20:25

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Cette histoire de Schengen c'est étrange tout de même. Pourquoi Londres ? En effet, puisqu'ils n'en sont pas signataires ! Et encore un peu moins de liberté pour une sécurité illusoire. Merci Nicolas tu nous manquais ...

 
ImpasseSud
16-07-05 à 07:56

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

La Grande-Bretagne n'a pas signé les accords de Schengen, mais la France si. Le rétablissement des contrôles à ses frontières est une décision unilatérale.

 
sophie
16-07-05 à 11:08

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Oui la France les a signés ce que je voulais dire c'est que les attentats de Londres n'ont rien à voir avec Schengen, d'autant que les terroristes présumés sont nés sur le territoire anglais. Mais notre ministre semble aimer les solutions simplistes aux problèmes complexes. Fermons les frontières au karsher !

 
ImpasseSud
16-07-05 à 11:17

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Nous sommes bien d'accord et c'est ce que je disais plus haut. J'aime bien ta formule finale, très bien choisie.... bien qu'il soit probable que les sourires qu'elle provoquera soient jaunes :(.

 
PierreDesiles
16-07-05 à 19:39

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Sauf que les Karchers n'empêche pas d'entrer, ils rendent seulement plus prope les frontières. Et quand on voit les milliers de tonnes de bombes en tous genres déversées sur l'Afganistan, le labourage aérien incéssant qui n'a servit qu'à faire fuir la taupe qui s'y cachait, malgré le contrôle aux frontières, je me demande si un lance-flamme ne serait pas mieux approprié!

Qui est le plus libre sur cette terre? Celui qui, au fin fond du monde, vit en parfaite autarcie(nourriture naturelle abondante, habitat primitif, climat idéal), ou celui, à qui tout à réussi dans la vie, et qui coule des jours heureux, en profitant des plaisirs que la société lui offre en égrénant avec un immense plaisir sa fortune grandissante comme bon lui semble? Ni l'un ni l'autre n'empiète sur la liberté d'autrui pourtant!

La liberté n'est-elle qu'une illusion ou une perception qu'on se plait a entrenir?


 
ImpasseSud
17-07-05 à 07:53

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Réflexion plus que judicieuse, dans tout son ensemble.

Quant à la liberté, moi je crois fermement qu'elle existe vu qu'elle nous manque dès qu'on rogne ne serait-ce qu'une toute petite parcelle de celle qu'on croyait posséder et dont on avait la jouissance. Ensuite, il ne fait aucun doute que c'est un bien précieux puisque des tas de gens ne rêvent que de voler celle qui ne leur appartient pas.