« Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains comme Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo….. » date qui a motivé le choix de l’UNESCO pour la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. « L’idée de cette célébration trouve son origine en Catalogne (Espagne) où il est de tradition d’offrir une rose pour l’achat d’un livre. »

Ces temps-ci, je n’ai pas beaucoup de chance avec les bouquins que j’entame. Rares sont ceux qui me plaisent.

Soit ils n’arrivent pas à me passionner : « Je suis un chat », de Natsume Soseki. Le récit, fait par un chat de gouttière, de la vie mesquine du maître que lui-même a adopté et d’une partie de la société japonaise du début du XXe siècle, a cependant de quoi surprendre par sa modernité, surtout quand on sait que son auteur est mort en 1916. Mais malgré la grande perspicacité des raisonnements-vérités du chat, l’étalage de la bêtise humaine, même japonaise, ne m’a pas plus amusée que la bêtise nationale quand elle constitue une toile de fond.

Soit, à l’heure où je lis volontiers, c’est-à-dire, le soir, son style ancien même modernisé et les notes auxquelles il faut constamment se reporter me donnent envie de dormir : « Histoire de ma vie », de Casanova. Il va falloir que je l'attaque de jour.

Soit ils nagent dans l’irrationalisme et le fantastique : « Le maître et Marguerite »  de Mikhaïl Boulgakov. Le diable y est tout autre que "malin" comme on pourrait s'y attendre, il y est bête et méchant, chose que je suis incapable de supporter, même dans les livres. En plus, c’est un genre que je n’aime pas, que je trouve ennuyeux et qui a même le don de m’exaspérer. Je sens que je vais laisser tomber.

… A moins que ce ne soit moi qui….

Demain, pour fêter dignement l’évènement, j’irai acheter un livre chez mon libraire préféré. J’espère que je saurai choisir. Qui sait s’il m’offrira une rose ?

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