M. Zapatero me plaît, me plaît énormément. Quoi de plus respectable qu’un homme politique qui va au bout de ce qu’il a promis !? Dans la nuit du 29 au 30 juin, quelques heures seulement avant l’approbation du mariage entre homosexuels, le Parlement espagnol a donné son accord au « divorce-express », c’est-à-dire à la loi qui réduit les temps, les frais et le poids des ruptures familiales, changeant quelques aspects de la norme de 1981. Désormais, il ne sera plus nécessaire d’attendre un an après le mariage pour faire une demande de séparation et, ensuite, une seconde année pour obtenir le divorce. La nouvelle norme rend le divorce possible à partir de 3 mois de mariage, sans séparation préalable, sans motifs et sans le consentement des deux conjoints. En plus, - et c’est le point le plus discuté -, si un des deux conjoints réclame la garde exclusive d’un enfant ou des enfants mineurs, le juge pourra quand même opter, exceptionnellement, pour la garde partagée s’il retient que c‘est le choix le meilleur pour le ou les mineurs.
Je n’ai aucune expérience en la matière car, parmi mes proches, parents et amis de tous âges, les cas de divorces sont pratiquement inexistants. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de me poser certaines questions. S’agit-il vraiment comme l’a déclaré Zapatero d'« un pas en avant vers la liberté » et de « la fin du modèle chrétien de la famille », comme a ajouté Almodovar ? Moi, je vois les choses comme ceci.
D’une part, je suis assez contente que le laïcité l’ait emporté sur les diktats de l’Eglise catholique dont je n’arrive vraiment plus à supporter l’immixtion arrogante et rétrograde qui ne vise qu’à une seule chose, la récupération d'un pouvoir absolu.
Ensuite, c’est presque avec bonheur que je salue la limitation, faute de temps, des pressions exterieures sur le couple qui veut en finir, qui ne servent bien souvent qu’à mettre de l’huile sur le feu, susciter puis contraindre implicitement à des déclarations ou à des prises de position sans retour, mettre de la haine là où il y aurait un accord possible. Sans parler de la réduction automatique des frais qui me réjouit franchement : les gens (les avocats en particulier) qui s’enrichissent sur le malheur des autres me dégoûtent carrément. Mais……
L’engagement face à la communauté de deux êtres de sexe opposé (jusqu’à présent) dans le but de fonder un noyau créateur remonte à la nuit des temps. Il est né d’une nécessité sociale plurimillénaire et n’a rien à voir avec la sphère des religions. Une demande en divorce après trois mois de mariage? Alors pourquoi et sur quelle base s’est-on marié ? Le mariage sera-t-il désormais un de ces rites de la société de consommation comme réponse à la satisfaction du caprice d’un moment ? Le monde auquel s’est inspiré Zapatero est celui qui dénonce l’hypocrisie des couples bourgeois qui restent ensemble pour une question de dépendance économique et le respect des formes, mais que propose-t-il à la place ? Tout autant d’âmes en peine qui passent leur vie à rêver d'une union parfaite, mais qui s’en débarrassent dès que, dépassée la phase de l’attraction, arrive celle de la construction, de l’engagement concret, de la responsabilité dans un projet à longue durée qui impose forcément des renoncements et des sacrifices ?
Par contre, l’idée qu’on puisse divorcer très rapidement si les choses vont réellement mal peut, paradoxalement, inciter à se donner du temps, à peser un peu plus le pour et le contre, peut insuffler le courage nécessaire pour aller de l’avant, ou décider les indécis à franchir le pas.
Bref, dans cette décision, je ne vois qu’une porte un peu plus largement ouverte et la disparition du racket des âmes et des bourses. Car quand on a fait le tour de la question, on arrive immanquablement à l’usage que l’on veut faire de sa propre liberté, indissociable du concept de responsabilité. Au-delà, il ne s’agit que d’abus.
Platon l’a écrit il y a bien longtemps : « Et le résultat, dis-je, de tous ces abus accumulés, tu le conçois, c'est qu'ils rendent l'âme des citoyens si délicate qu'à l'approche de la moindre apparence de servitude, ils s'irritent et ne peuvent le supporter. Et tu sais bien qu'au bout du compte, ils n'ont plus cure des lois écrites ou non écrites afin de n'avoir jamais [563e] nulle part à supporter de maître.
O combien, dit-il, je le sais !
Eh bien, dis-je, mon très cher, tel est le beau et vigoureux commencement duquel naît la tyrannie, ce me semble.»
(Platon sur la jeunesse et l'excès de liberté, République, VIII)
A méditer.
Commentaires et Mises à jour :
Re: a méditer
Bonjour à toi! :-)
Bien sûr, mon opinion vaut ce qu'elle vaut, mais je crois que j'aurais mieux compris un désir de divorce après trois mois de mariage il y a cinquante ans qu'aujourd'hui où la plupart des couples ont déjà vécu ensemble avant de se marier. Il peut s'agir d'un acte irréfléchi, mais j'ai du mal à croire qu'il s'agisse d'une "erreur".
« Et le résultat, dis-je, de tous ces abus accumulés, tu le conçois, c'est qu'ils rendent l'âme des citoyens si délicate qu'à l'approche de la moindre apparence de servitude, ils s'irritent et ne peuvent le supporter."
Oh comme je me retrouve dans cette citation.
Le mariage ne m'attire pas ou meme, me repousse. J'aime l'idee du mariage, j'aime participer aux mariages...mais je n'ai pas envie de me marier.….
Je ne crois pas au Prinche Charmant, a l'Unique. Je crois qu'une personne est la bonne, a un certain moment, mais pas forcement pour la vie. Je crois qu'il est possible de rester avec une personne toute sa vie, mais je souris aux "he is the one", car sur des milliards d'habitants, le "one" vient du meme village, quelle chance!
Il est l'Unique si on travaille pour, si on le construit, si on le nourrit. Et lorsque cela marche, c'est magnifique.
Cela implique des concessions. Ai je envie de faire des concessions? Cela depend desquelles. S'il s agit de me poser et de fonder une famille, je n'en ai pas envie. S'il s'agit de dire non a mes desirs de decouvertes et de voyages, je ne suis pas interessee.
Les mariages eclairs, je ne les comprends pas, car je ressens la dimension du mariage, par la repulsion meme qu'il m'inspire.
Le mariage sera-t-il désormais un de ces rites de la société de consommation comme réponse à la satisfaction du caprice d’un moment ?
N’est ce deja pas un peu le cas ? Les stars d’Hollywood nous l’apprenent.
En Irlande, a l’inverse, il semble qu’il faille se marier par tradition. C’est un des caps a passer, c’est important. J’explique cela par l’influence de l’Egilse catholique (autre exemple, il est interdit d avorter en Irlande, mais tout bon medecin Irlandais vous aidera a aller en Angleterre pour subir un avortement…on sauve les apparences)
Cependant, si l’on veut divorcer, il faut d’abord vivre separement de son mari/femme pendant 5 ans (si mes sources sont justes), avant de pouvoir officialiser le divorce.
Pour cette raison, la decision de M. Zapatero me plait.
Reste a chacun de trouver un juste milieu quant a s’engager dans le mariage et s'en defaire..
Re:
Je ne sais pas si tu as eu le temps de lire en entier le lien qui renvoit au passage de la République de Platon qui, j'imagine (:-)))), ne serait pas d'accord que tu n'en saisisses qu'une petite phrase. Son but est de démontrer que quand l'homme commence à ne penser qu'à soi-même, à faire passer ses caprices personnels avant toutes choses, quand le respect disparaît des rapports entre les humains, quand les gens commencent à vouloir usurper des places ou des rôles qui ne sont pas les leurs, tout cela au nom de la liberté, on aboutit infailliblement à la montée des tyrans. Aujourd'hui, où on est de plus en plus écrasé entre les interdits et les obligations en tout genres, on n'en est pas loin.
Pour en revenir au mariage, je pense qu'il serait temps que les gens, arrivant à l'âge adulte, cessent de croire aux contes de fées. C'est vraiment la tendance actuelle, et la grande production de films fantastiques pour adultes en est une des preuves. Par contre, il ne faut pas non plus voir le mariage comme une tradition ou un carcan. Pour ma part, je pense que dès le départ, il faut avoir la ferme volonté de construire quelque chose de stable (et surtout pas de vouloir faire un essai), et savoir (mais là, quand on est amoureux c'est bien difficile) que les difficultés ariveront tôt ou tard. Aucun couple n'y échappe et ceux qu'on envie sont en général ceux qui n'étalent pas leurs problèmes au grand jour, mais font ce qu'il faut pour que ça tienne car ils savent faire la part des choses, ils savent que ça en vaut la peine. Non pas par hypocrisie, intérêt ou pour la forme, mais parce qu'il n'y a souvent aucune amélioration dans le fait de tout rejeter, ni pour les conjoints séparément, ni pour les enfants qui en sont nés. Et puis, dans un couple intelligent qui sait jouer ses cartes avec le respect des besoins de l'autre, naît un autre type d'amour complice où chacun trouve, à la fois, chaleur et liberté.
Moi, je suis pour le droit au divorce et favorable au choix que vient de faire le gouvernement de Zapaetero, mais, mis à part les cas de violence conjugale ou d'autres cas très particuliers, je suis persuadée que le divorce n'est qu'un échec.
Pas mariée
Re: Pas mariée
Sophie, je suis d'accord avec tes réflexions tous azimuts. Si le pas accompli par Zapatero me plaît autant, c'est que je pense que les lois actuelles ne servent, comme tu le soulignes si bien, qu'à renforcer les rancoeurs en empoisonnant tout l'entourage, ou à empêcher les gens de se marier par peur, justement, de se retrouver coincés dans une situation sans issue.
Avec la possibilité d'un divorce-éclair, il me semble qu'on réfléchira plus à ce qu'on risque de perdre plutôt qu'à ce qu'on veut s'approprier à tout prix.
La famille restreinte représente un avantage certain pour la société de consommation, mais je ne suis pas sur qu'il en soit autant pour les enfants et ceux qui ont la tâche quasi-impossible de s'en occuper seuls. ( Devrais-je écrire seules?)
Ce n'est pas sur le divorce qu'il faut se poser des questions, mais sur la façon dont on éduque les enfants. Quand un enfant arrive, il arrive au monde et non pas à soi.
Re:
Tout comme toi, je pense qu'il est très difficile pour une personne seule de s'occuper convenablement d'un enfant, et, en fait, la nouvelle loi en tient compte vu que le juge peut imposer une garde partagée. Mais ce n'est qu'un pis-aller.
En matière d'éducation des enfants, en général, j'évite de m'exprimer, car je sais trop bien par expérience que tout semble toujours plus simple et plus facile vu de l'extérieur et quand il s'agit des enfants des autres. Par contre, tout comme toi, il y a bien des choses que je changerais si j'en avais la possibilité, non seulement au niveau de leur éducation mais au niveau de l'école et de la société qui les veut adultes avant l'âge mais finit par les transformer en éternels adolescents. J'éloignerais également tous les psys et les coaches qui persuadent les gens qu'il y a une réponse à tout alors que c'est absolument faux. Toi-même as-tu des enfants ? Si ma question te semble indiscrète, surtout n'y réponds pas! :-)
Re: Re:
" Et le résultat, dis-je, de tous ces abus accumulés, tu le conçois, c'est qu'ils rendent l'âme des citoyens si délicate qu'à l'approche de la moindre apparence de servitude, ils s'irritent et ne peuvent le supporter."
Oui, j ai vu qu il ne serait pas a mon avantage de dire que je me retrouve dans cette citation, et pourtant, je me retrouve dans ce petit passage.
"Par contre, il ne faut pas non plus voir le mariage comme une tradition ou un carcanPar contre, il ne faut pas non plus voir le mariage comme une tradition ou un carcan".
J'espere que c est le cas de tous les couples maries, l'important, c'est que chacun construise son bonheur comme il le peut, marie ou pas.
Sophie ecrit "je ne suis pas mariée mais nous avons un enfant ce qui, à mes yeux, revient au même en termes de responsabilité.". Je suis tellement d'accord. De la meme facon que le mariage, je ne veux pas d'enfant (egoiste, oui oui) . Pour l'instant, je ne souhaite que profiter de mon couple sans avoir l'obligation (contractuelle ou maternelle) de rester en cas de "non compatibilite de projet".
Combien de personnes ai je choquee par ce point de vue. Pourtant, je reste honnete avec mon partenaire et je le supporte financierement pour finir ces etudes. Je n'ai pas besoin de contrat pour ca; et pour tout dire, meme si cela sonne bete, je pense que si j'avais l'obligation de le supporter financierement, cela m'agacerait de le faire.
Je souhaite simplement que chacun s'epanouisse, que personne ne se marie parce qu'il "faut", et inversement, de ne pas se marier parce qu'il ne "faut plus".
"mis à part les cas de violence conjugale ou d'autres cas très particuliers, je suis persuadée que le divorce n'est qu'un échec."
Le divorce peut etre aussi une grande forme de courage. J'admire une amie de ma mere qui, apres des mois de reflexions, a pris la decision de quitter son mari, prendre un travail de serveuse (a 50 ans alors qu elle etait femme a la maison) et demenager dans un petit T2....son mari est, d'apres ce que je sais, tres gentil. Seulement, elle a eu le courage de vivre sa vie telle qu'elle la voulait et de ne pas rester "par habitude" alors que le desir d'etre avec lui n'etait plus la. Elle n'est pas partie pour un autre homme mais pour elle meme. Combien de femmes/hommes auraient ce courage?
Bien sur, pour beaucoup de son entourage, elle est une femme indigne.
Combien digne a un etre d'avoir le courage de ses sentiments, de ne pas rester parce qu'il "faut". Dans ce cas, la decision de partir est, je pense, une des victoires de sa vie.
Re: Re: Re:
J'aime beaucoup ta façon d'exprimer ton point de vue car elle illustre très bien l'ambiguïté des sentiments qui peuvent passer par la tête (ou le coeur) d'un être humain. Je pense qu'il est erroné de penser que tout est blanc ou noir, juste ou injuste et que les raisons qui poussent nos décisions sont forcément sans appel, limpides ou courageuses....
Dans ce que tu écris, il me semble que le point essentiel de tes revendications est le contexte de la porte ouverte, du libre choix, toujours, partout et à tous moments. Je crois que je te ressemble car bien que je sois mariée, que j'aie deux fils, je ne supporte absolument pas que qui que ce soit mette une entrave à mes déplacements par exemple. En plus, je ne porte pas d'alliance parce que je ressens ce signe comme une contrainte physique. Par contre, je n'ai jamais ressenti comme « une contrainte » le fait d'être limitée par mes deux enfants quand ils étaient petits, malgré les désirs de liberté qui me prenaient de temps en temps, la fatigue et les soucis, les désaccords que cela implique, parce qu'il y a un temps pour chaque chose et que ce genre de choix n’est pas morcelable. Aujourd’hui encore ils conditionnent ma vie d’une certaine façon, mais, - et bien entendu, il s’agit d’un sentiment personnel – je n’imagine pas un instant ma vie sans leur existence. Et pourtant…. je n’ai vraiment rien d’une mère poule :-))))
Tu te dis d’accord avec Sophie, mais ton cas semble si différent du sien (Va faire un tour sur son blog, il est très sympathique et très intéressant).
En ce qui concerne ton amie, je pense que le choix qu’elle a fait la regarde, car elle seule sait ce qu’elle éprouve réellement. Elle avait sans doute besoin d’une pause, et il se peut que d’ici quelques temps elle découvre qu’un T2 et un emploi de serveuse à 50 ans ne sont pas aussi fascinants qu’elle le croyait, à moins qu’il s’agisse d’une personne avec une vocation particulière que son mariage entravait… En tout cas j’éviterai d’y coller des substantifs comme courage ou honnêteté. Il s’agit là d’un concept à la mode, à chaque fois qu'on « casse » quelque chose. Elle a fait un choix, c’est tout. Tout balancer, je crois que la plupart des couples mariés ont envie de le faire, à un moment ou à un autre. Le choix de rester ensemble, cependant, n’est pas forcément dicté par l’habitude. Il existe aussi le courage et l’honnêteté de revoir les bases d’une entente, le courage et l’honnêteté de faire le point sur une situation, le courage et l’honnêteté de tenir compte de ceux qui dépendent de vous, etc…
Bref, je m’arrête, car marié ou pas, il n’existe aucune recette miracle, mais un rapport qu’on construit jour après jour, et pour en revenir à la décision du parlement espagnol, je continue à me réjouir de ce choix.
Re: Re: Re: Re:
Oui, en effet, elle a fait un choix qui n'etait pas facile (d'ou l'emploi du terme "courage") et il semble qu elle s y tienne depuis 2 ans.
En effet, "revoir les bases d’une entente", "faire le point sur une situation", "tenir compte de ceux qui dépendent de vous" est tout aussi courageux.
Comme tu l'ecris, rien n'est noir ou blanc (moi je suis plutot gris clair en ce moment lol)
A chacun son bonheur :-D
Je ne connais pas le blog ni la vie de sophie, j'irai y jeter un coup d'oeil. Mais je suis d accord lorsqu'elle ecrit "je ne suis pas mariée mais nous avons un enfant ce qui, à mes yeux, revient au même en termes de responsabilité".
Un enfant, plus qu'un contrat de mariage, lie 2 etres.
Et oui, nos decisions ne sont pas sans appels, heureusement!
En tous cas, on est tous ravi par la decision du parlement espagnol, et c'est tant mieux :-)
T2 et serveuse
Je me permets de rajouter mon petit grain de sel :-) ; ma mère et ma belle-mère sont parties après de longues années de mariage pour vivre leur vie. L'une pour un autre homme, l'autre pour être seule. La difficulté financière de cette décision leur avait, à mon sens, échappé à toute les deux. Et désormais, elles sont dans des situations difficiles. A un âge où on aspire à plus de sérénité et à profiter. Oh bien sûr, elles passent leur temps à dire qu'elles sont sûres d'avoir fait le bon choix. Mais elles pleurent aussi beaucoup. je trouvais au début qu'elles avaient été très courageuses, je me demande maintenant s'il n'était pas possible de faire autrement. Surtout pour épargner aux enfants le récit de tout cela. Et le gâchis me fait un peu froid dans le dos. Aussi pour les maris qui, s'ils ont gardé, un certain style de vie n'en souffrent pas moins.
Re: Re: Re: Re: Re:
Et vive le gris clair!!!!! :-)
Juste un tout petit mot encore .....
> Un enfant, plus qu'un contrat de mariage, lie 2 etres.
Alors là, on ne dirait pas... Par les temps qui courent, où beaucoup de parents ne se souviennent qu'ils ont des enfants que pour revendiquer leurs droits, en cas de séparation ou de divorce, à l'école, etc...., mais ensuite les laissent seuls à la maison ou les parquent à droite et à gauche, entre sports et psy...
a méditer
Je suis assez d'accord avec toi quand tu dis : "...la laïcité l’ait emporté sur les diktats de l’Eglise catholique dont je n’arrive vraiment plus à supporter l’immixtion arrogante..." En effet il était temps que le moeurs puissent se liberer de ses obligations religieuses qui engendrent souvent des drames familiaux.
"...des pressions exterieures sur le couple qui veut en finir, qui ne servent bien souvent qu’à mettre de l’huile sur le feu, susciter puis contraindre implicitement à des déclarations ou à des prises de position sans retour,..." Ca c'est claire chacun y va de son opignon.
"..Sans parler de la réduction automatique des frais qui me réjouit franchement : les gens (les avocats en particulier) qui s’enrichissent sur le malheur des autres me dégoûtent carrément" Là je te rejoints, un divorce coûte aussi chère voir plus qu'un mariage.
Par contre quand tu mets doute le fait de divorcer après 3 mois de mariage, je souhaite juste te dire que tout le monde peut faire des erreures. Personnellement je ne suis pas dans ce cas mais il y en d'autre à qui ça arrive et malheureusement et ils sont bien comtent de pouvoir divorcer aujourd'hui alors que c'était beaucoup moins facile il y a 30 ans. D'autant qu'à notre époque, les gens peuvent se marier après 10 ans de vie commune.
J'espère en tout cas que cette réforme pourra arriver en France rapidement.
A bientôt