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Italie 2010, ceux qui résistent (4) : ... à la clique qui se sucre tandis que l’antique Pompéi s’écroule

Pompéi, la Maison des Gladiateurs s'est ecroulée, 7-11-2010L’’Italie a l’un des plus grands patrimoines de biens culturels au monde, et ce 7 novembre, le monde entier s’est ému en apprenant l’écroulement de la Schola Armaturarum Iuventutis Pompeianae, la fameuse Maison des gladiateurs de l’antique cité romaine de Pompéi. «  Fallait-il aussi sacrifier les Gladiateurs de Pompéi pour hurler à l’Italie et au monde le drame de la débâcle des biens culturels italiens depuis des décennies ? Il semble que oui, vu que le vacarme des récents écroulements dans la Domus Aurea de Néron et au sein même du Colisée n’ont pas été suffisants ! », s’est écriée Ilaria Borletti Buitoni, la présidente du FAI (Fondo Ambiente Italiano). La goutte d'eau qui a fait déborder le vase de l'indignation italienne déjà plein après ces deux écroulements, en mars et mai 2010. « Pompéi s’effondre, symbole d’une Italie en état de catastrophe culturelle », titrait Philippe Ridet dans Le Monde de vendredi dernier. On ne pouvait pas trouver meilleur titre !... bien que l’article, trop complaisant, témoigne une fois de plus qu'il ne comprend pas grand chose à l'Italie d'aujourd'hui. L’Etat dit ne pas avoir d’argent pour la manutention et la restauration de son patrimoine, mais, dans le cas présent, la privatisation est-elle la bonne solution ? Pas si sûr, quand on sait que Berlusconi (Président du Conseil de 2001 à 2006, puis de nouveau depuis 2008), sans attendre l’excuse de la crise, l’a déjà instituée en 2004, en sourdine, et qu'en Italie le terme de « privatisation » n’a pas forcément le même sens que dans les autres pays occidentaux.

 

L'entreprise est titanesque, il faut le reconnaître, et peut-être même hors de la portée d'un simple gouvernement, avec ou sans crise. Mais si l’incurie qui frappe les biens culturels italiens est bien réelle, jusqu'à Berlusconi, aucun Président du Conseil n'avait jamais songé à couper des fonds au Ministère des Biens culturels. Au contraire, durant le 1er gouvernement de Romano Prodi (1996-1998), période financièrement très difficile pour l'Italie vu que l'UE lui demandait d'énormes sacrifices pour pouvoir entrer dans la zone Euro, on doubla le budget de ce ministère, compte tenu de l'énorme ressource qu'il représente. Berlusconi, lui, une petite idée derrière la tête, changea de tactique dès son arrivée au pouvoir.
Tandis que d’un côté il rétrécissait progressivement le budget public du Ministère des Biens culturels, de l’autre, dès 2004, il créait une société par action, Arcus S.p.A., « société pour le développement de l’art », dont, - et c’est là le truc -, le capital est entièrement souscrit par le Ministère de l’économie. Donc de la privatisation approvisionnée avec de l’argent public, et, dans les faits, qui permet aux dirigeants de 3 ministères, Biens culturels, Economie et Infrastructures, de se servir dans les caisses de l'Etat pour distribuer des fonds, non pas selon des critères d’urgence, mais à leur bon plaisir, pour complaire à leur électorat, faire des faveurs ou graisser des rouages, sans devoir rendre de comptes à personne. C’est ainsi que la Toscane, avec ses deux ministres toscans aux Biens culturels et aux Infrastructures, s’est vu attribuer 21,4 millions pour 2010, tandis que la Sicile n’en aura que 8,5 et la Campanie 12,5. C’est ainsi que le département d’archéologie de l’Université de Padoue a reçu 600.000€ parce que son directeur est la sœur de l’avocat personnel de Berlusconi. Une référence dans le monde culturel, paraît-il, mais cela fait-il de ses besoins une urgence, une priorité ? C’est ainsi que le Vatican auquel Berlusconi n’ose rien refuser pour acheter son silence, et bien que l’Etat ait déjà déboursé près de 900.000€ entre 2007 et 2009 pour restaurer les cours internes de l’Université Pontificale Grégorienne, propriété du Saint-Siège, s’est vu allouer 1 million d’€ pour 2010 et 500.000 pour 2011, etc. C’est ainsi qu’Arcus finance des particuliers, et parfois même des travaux inutiles.   

Alors Pompéi devra encore attendre, c’est plus qu’évident !!! Tout comme L’Aquila d’ailleurs, vu que cette fois-ci les protestations de sa population et l’opposition  au sein du Parlement n’ont pas permis à Berlusconi de transformer, en sourdine, la Protection civile, déjà exclusivement à ses ordres, en une société par action qui pourrait se servir, à son bon plaisir, dans les caisses de l’Etat pour reconstruire (?), toujours à son bon plaisir, tout en favorisant les entreprises de « sa clique ».


A l’étranger, les médias présentent la question comme s’il s’agissait simplement de décharger vers le privé un secteur public trop coûteux, selon la tendance actuelle entre libéralisme et plans de rigueur : un appel au mécénat en quelque sorte. En Italie rien de tel, mais plutôt un conflit d’intérêts permanent entre Berlusconi et la République italienne, le gouvernement actuel à ses ordres les plus étroits passant son temps à pondre des décrets de lois pour légaliser ses comportements illégaux et ceux d’une clique très restreinte, et pour donner à ce petit monde le droit d’étancher toutes ses soifs avec les caisses de l’Etat, ce qui est bien différent !

 

Quelques exemples et quelques chiffres.

Le site de l’antique Pompéi (c'est-à-dire Pompéi, Herculanum, Stabia, Oplontis, Boscoreale) : du côté  des grosses restaurations c'est déjà assez souvent l'affaire soit de l'UE soit de mécènes. Quant à la maintenance, là on plonge dans le flou : 70% de 20 millions d'€ selon une source, 20% de 60 millions d'€ selon une autre. Il n'y a pas une grosse différence mais de toute façon ça ne fait vraiment pas beaucoup quand, d’après un estimation interne faite en 2009, le site aurait besoin d’au moins 275 millions pour être remis dans un état, non pas excellent mais « décent ». Donc pas d’argent pour exproprier les deux occupants abusifs installés sur le site, un restaurant et un immeuble qui menace de glisser sur la magnifique Villa des Mystères. Pas d'argent pour engager du personnel spécialisé pour la maintenance interne : pour faire les petits travaux, on est obligé de recourir à la lente procédure des appels d’offres à l’extérieur. Pas d'argent pour payer un nombre suffisant de surveillants : ils devraient être 872, fin sept. 2009 ils n'étaient plus que 354. Donc, l'eau s'infiltre, l'herbe pousse (jusque dans les fameuses vitrines de l'Orto dei fuggiaschi), les étayages et renvois à plus tard perdurent pendant des décennies et les écroulements continuent : un mur de la villa de Julia Felix il y a un an, un mur derrière la Casa dei Casti amanti en janvier dernier et la Maison des Gladiateurs ce 7 novembre. Résultat : de plus en plus de sites sont fermés au public ou ouverts exclusivement sur rendez-vous.
Quand, en 2008, la surintendance autonome de Pompéi a réclamé de l’argent à l’Etat, celui-ci lui a envoyé… un commissaire de la Protection civile, décision immédiatement contestée par la Cour des Comptes, vu que l'an 79 est déjà bien loin. Comme d'habitude le gouvernement a passé outre et, pour le commissaire, la manne a commencé à tomber du ciel : quelques chiffres (tous les détails ici)

- 80.000 € de nettoyage en vue d'une visite que Berlusconi n'a pas faite,
- augmentation du personnel dirigeant de de 5 à 12,

- passage de 200.000 à 800.000 € pour les dépenses ordinaires,

- 5 millions d'€ pour la restauration, trop bétonnée disent certains, du Teatro grande, plus du double du devis fait auparavant à la surintendance.

- 12.000 € pour deplacer 19 poteaux pour l’éclairage,

- 91.000 € pour mettre un peu de musique dans les hauts-parleurs,

- 185.000 € pour le projet « Pompeiviva », une onlus dirigée par la fille d’un directeur de la RAI et épouse du directeur général du Ministère des Biens culturels, dans les faits une simple appropriation de ce qui existait déjà, mais avec un site internet copier/coller plus attrayant : 1 - 2

- 547.000 € pour le projet « Archeologia e sinestesia »,

- 72.000 € à l’association Mecenate 90 dont le président honoraire est Gianni Letta, sous-secrétaire du Président du Conseil, pour une enquête sur le public des visiteurs.

- 1.700 € pour son bureau,

- 10.000 € pour un autre bureau,

- 1.700€ pour l’uniforme de son chauffeur,

- 4.000 € pour un meuble mural,

- 1.000 €  pour couper les branches d’un pin qui gênait la vue,

- 102.000 € pour attraper les chiens errants,

- 149.000 € pour son salaire annel, qui vient s’ajouter à celui qu'il touche déjà comme dirigeant ministériel de la Protection civile.

 

Pendant ce temps-là :

- le Ministère des Biens culturels voit son budget public diminuer de 1.400.000.000 € sur 2009/10/11, mais pour Arcus Spa on a trouvé 200 millions.

- Fin 2009 la région du Molise devait encore s’arranger avec les 215.000 € de son budget 2008, mais Arcus Spa, avec ses 10 employés et son conseil d’administration de 7 membres bien rémunérés, disposait de 175.000 € pour payer le loyer annuel des 400m2 de ses locaux luxueux au centre de Rome.

- Le Ministère des Biens culturels n’engage plus. Fin 2009, l’âge moyen des personnels encore en place était de 58 ans.
- Budget réservé à la formation des personnels : de 48.000 Lires par personne en 1981, il est passé de 2,93 € en 2005 à 0,05 € en 2009.

La ville de Rome : avec l’énormité de son patrimoine, en sept. 2009 elle ne disposait plus que de 3,5 restauratrices sur marbre, 3 restauratrices de mosaïques, idem pour les monnaies, etc. Le reste des restaurateurs, archéologues et autres était déjà soit en CDD soit sous contrat à projet, et dans les cas de fouilles, souvent à la charge de l’entreprise de construction qui, en creusant des fondations, « est tombée » sur des ruines ou objets antiques. Le financement public pour les laboratoires de restauration était descendu à 0 €, tandis que le financement public de la presse, même avec tirages fictifs… mais amie, se maintient à 180 millions d’€ pour 2011. Fermeture « provisoire » pendant 4 ans de l’Istituto Centrale del Restauro, l'une des plus prestigieuses écoles de restauration au monde, où on arrivait du monde entier. Heureusement, cette année a vu un nouveau concours d’entrée.

La Reggia di Caserta, le Versailles italien : 2 millions d’€ d’entrée reversés à l’Etat qui n’en renvoie que 400.000 quand les frais d’électricité s’élèvent à 530.000 € et que la bibliothèque, pleine de livres vieux de quatre siècles s’effrite dans l’humidité. Aucun budget 2010 pour l’entretien des 145 hectares du parc, 1 seule voiture de service. Les appartements magnifiquement restaurés aux frais de l’UE restent fermés (ou ouvert seulement sur RV) par manque de surveillants : 30 par tour de garde quand il en faudrait 60.

Museo dei Campi Flegrei, dans la baie de Naples : inauguré en 2008 par le Président de la République, 54 salles avec des pièces originales extraordinaires, restauration entièrement financée par l’UE dans le cadre du projet intégré 2000-2006 pour la Campanie, 231 millions d’€ pour revaloriser la zone et créer tourisme et emplois. Faute de promotion, le projet n'a toujours pas décolé. Faute de personnel, le musée est resté fermé, et n'a ouvert que 9 jours en 2009. Heureusement, un certain nombre de salles sont finalement ouvertes au public depuis ce 15 octobre, mais pas toutes ... pour manque de personnel. Quant à  ceux qui voudraient voir la Piscina Mirabilis... et bien tout dépend de... Giovanna. (voir vidéo ci-dessous)
L’Aquila : la liste des Biens culturels endommagés par le séisme du 6 avril 2009 est longue, mais tous effets d'annonces et interventions de tiers mis à part, il semble qu’il n'y ait de l’argent publique que pour la Curie, qu’il y ait facilement eu 513 millions d’€ pour les fastes du G8 qui ont fini dans les poches des entreprises de la clique, et qu'avec les 493,7 millions d’€ versés par l’UE pour permettre de reloger tout le monde, l'Etat ait payé trois fois leur prix* les HLM-CASE de Berlusconi qui n’ont relogé que 15.000 personnes.

Etc. etc. etc.


Bref, entre incurie, désintérêt et favoritismes, il y a deux poids et deux mesures dans toutes les circonstances et partout. Ici on se trouve face à un gouvernement qui dit ne plus avoir d’argent quand il s’agit du secteur public, mais qui, prodigue dès qu’il s’agit du secteur privé de sa clique, puise allègrement dans les caisses de l’Etat, et ceci quel que soit le ministère. Rappelons qu’il a également, - mesure de propagande -, donné le feu vert à l’ampliation de 20% de toutes les logements, quels qu’ils soient, même si cela empiète sur le patrimoine culturel ou le dénature. Alors, s'il n'est pas impossible que des pluies un peu plus abondantes et la restauration trop lourde des années 50 soient à l'origine de l'écroulement de la Maison des Gladiateurs, ce qui ne fait vraiment aucun doute, c'est qu'elle s'est écroulée suite à la mauvaise gestion d'un gouvernement délibérément irresponsable et corrompu.

 

Ceux qui résistent : tous des courageux !
1)    Il y a tout d’abord le petit nombre de journalistes courageux, qui mettent un point d’honneur dans l'approfondissement honnête de toutes leurs enquêtes et dans la dénonciation des iniquités. Si tout le monde sait que, malgré tout ce qui court sur la Toile, une information totalement boycottée par les médias a peu de chance de réussir à avoir du poids, par contre, tout le monde ne sait pas qu’en Italie, sous le monopole médiatique de Berlusconi, en racontant la vérité, on court le risque de perdre sa place, d'être traîné dans la boue, mais aussi celui de ne plus travailler. 
2)    Ensuite il y a le FAI, Fondo Ambiente Italiano, une importante fondation nationale très engagée et très dynamique dans la défense du patrimoine culturel, des biens environnementaux, des sites, des paysages et des parcs nationaux. Grâce à ses volontaires, il fait en sorte qu’un bon nombre des sites fermés toute l'année faute de surveillants soient ouverts au public un weekend par an. 
3)    Les personnels encore en place qui, presque tous, vont bien au-delà de la fonction qui est la leur. Comme ceux qui mettent leur propre véhicule gracieusement à disposition. Ou les dirigeants qui font tout ce que les secrétaires ou collaborateurs qu’ils n’ont pas feraient, des photocopies aux préparations à la maison des conférences qu'ils doivent tenir. Ou encore ces restauratrices avec 30 ans d’expérience et un salaire mensuel de 1.300 € qui poussent la passion jusqu’à accompagner « leurs » œuvres dans leurs déplacements internes laissés aux mains de transporteurs non spécialisés. Ou encore tous ces restaurateurs, archéologues et autres qui, par amour de l'art et de leur profession, acceptent un salaire de misère en CDD tout en faisant un second boulot pour pouvoir nouer les deux bouts. Mais aussi tous ceux qui ont des contrats à projet qui, leurs contrats échus, continuent à travailler gratis parce que, épris de leur tâche, ils se refusent à abandonner un travail qui, ni terminé ni répertorié, deviendrait inutile et inutilisable. Etc.

4) Tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, combattent la dégradation, le travail mal fait et la dilapidation malhonnête des fonds publics.

 


En conclusion, le fait est que L’Italie a le malheur d’avoir depuis trop longtemps un petit Président du Conseil dont les seules passions sont les jeunettes et faire du fric avec du béton, son monopole des médias servant à imposer cette optique arrogante. La culture, a-t-il la moindre idée à ce sujet ?! Donc rien d’étonnant à ce que son Ministre des Finances, Giulio Tremonti, glisse lui aussi dans la vulgarité et le mépris : « Faites-vous donc un beau sandwich avec la Divine Comédie ! ». Pendant ce temps-là, ailleurs, dans le monde... normal, ai-je envie de d'écrire, face à la crise justement, il y a des gouvernements occidentaux qui voient dans leur patrimoine de biens culturels une ressource pour s’en sortir, pour créer des emplois, comme l’Espagne par exemple qui a conscience que son patrimoine rapporte 4% de son PIB (200 milliards d'€ d'entrées en 2009 contre 140 en Italie) et donne un emploi à plus de 800.000 personnes, ou comme l’Allemagne où on pense que c’est justement dans les temps de crise qu’il faut éviter de faire des coupures à la culture parce qu’elle représente les valeurs et les fondements qu’il faut absolument conserver.

En Italie, en attente de mieux, le 29 novembre prochain, le parlement s’exprimera sur la motion de refus lancée par l’opposition suite à l’écroulement de la Maisons des gladiateurs, contre Sandro Bondi, le Ministre des Biens culturels. Et après ?


Tous mes billets : Italie 2010, ceux qui résistent


Sources : tous les chiffres et données de ce billet sont issus de La Repubblica, L'espresso, Vieni via con me, Annozero Macerie,  Presa Diretta « Oro buttato », vidéo dont je recommande très chaudement la vision à tous ceux qui, même sans comprendre l'italien, désirent non seulement mieux comprendre ce que je raconte ici, mais s'offrir un merveilleux voyage virtuel dans le patrimoine italien : La "Piscina mirabilis et sa gardienne", à ne pas manquer à la 38ème minute !!!!
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Ecrit par ImpasseSud, le Samedi 20 Novembre 2010, 12:46 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires et Mises à jour :

ImpasseSud
22-11-10 à 09:17

Quand B. se mêle personnellement de RESTAURATION des biens culturels

On raconte que, récement, il aurait dit quelque chose du genre : "Comment se fait-il qu'en Chine toutes les statues soient complètes, mais qu'en Italie il manque des morceaux partout ?"
Chose dite, chose faite.
Voulant embellir Palazzo Chigi, le siège de la Présidence du Conseil, il a fait prélever des Thermes de Dioclétien à Rome, la statue de Mars (avec le visage de Marc Arèle) et Vénus (avec le visage de son épouse Faustine).
Ne supportant pas l'absence de deux parties manquantes, le pénis de l'un et une main de l'autre, il les a fait..... ajouter.

"Peu s'en faut qu'il fasse remettre des bras à la Vénus de Milo, qu'il écarte les bras du David de Donatello, trop serrés, comme ceux de Jude Law. De ce pas, demain matin, il est capable de faire mettre des fenêtres anodisées et des portes coulissantes au Colisée", s'est exclamé Luciana Littizzetto, une fameuse comique italienne, à la fin d'une satire des plus hilarantes (vidéo, à partir de 14'40").


 
ImpasseSud
09-12-10 à 15:06

Après la Maison des Gladiateurs, la Maison du Moraliste

A lire dans Le Temps : "Pompei se dégrade, métaphore d'un pays qui doute"
"Qui doute" ? Le terme me semble plutôt mal choisi, même si l'article résume assez bien la question. Car pour pouvoir douter,.... il faut d'abord commencer par penser. Et c'est bien là que se trouve le gros problème.