Hélas, ils se pointent tôt ou tard, comme les mouches sur ce qui a mal tourné. A L’Aquila, le tremblement de terre du 6 avril n'est pas encore de l'histoire ancienne ; les secousses continuent, il est essentiel de le rappeler (voir ci-dessous mes billets précédents), car quand on n’a aucune notion de ce que cela signifie de vivre sur un terrain instable, on entre difficilement dans l’esprit des gens pour qui c’est le cas. D’après un sondage de www.Ilcapoluogo.com, le point de repère des Aquilani, ceux-ci préféreraient que les constructions provisoires qu’on leur a promises d’ici septembre soient en bois. Depuis le 8 mai, les immeubles de tous ordres dans lesquels les gens peuvent rentrer sont désormais 763. Du côté des travaux éventuels auxquels ils seraient assujettis avant de réintégrer les lieux, c’est là que vont commencer les difficultés, les disputes et les fourberies, car, vu la coutume italienne qui préfère l’achat à la location, il y a de nombreuses copropriétés, et il ne faut pas oublier les locations de chambres ou d’appartements aux quelque 25.000 étudiants et plus qui représentaient une des ressources de la ville.
Ensuite, on commence à signaler un certain nombre de furbetti (petits malins), propriétaires de résidences secondaires intactes, mais qui ont préféré être transférés dans les hôtels de luxe de la côte adriatique, en pension complète aux frais de l’Etat qui verse 45€ par jour et par personne.
A propos du CD enregistré et gravé gratuitement par 56 artistes du monde de la musique italien pour recueillir des fonds pour la reconstruction du conservatoire et du théâtre communal de l’Aquila, on-line le 8 mai et téléchargeable au prix de 2€, eh bien, dès le 9, au moins 2 millions de personnes l’avaient déjà téléchargé sans payer. S’il est vrai que ceux qui piratent de la musique se sentent rarement coupables, si j’étais une habituée, il me semble que dans le cas présent et vu la modicité de la somme requise, j’aurais quand même eu quelques instants d’hésitation. D'autant plus que Jovanotti, le chanteur qui a lancé l'initiative est une personne fiable, voire engagée. Car quoi qu’en disent les milliers d’internautes qui ont violemment réagi à la plainte déposée par l’éditeur auprès de la Guardia di Finanza, je vois mal quel peut être le profit personnel astronomique dont ils accusent les 56 artistes et autres, par rapport à ce que ces grands noms de la musique légère italienne gagnent déjà.
Il y a aussi les fourberies du gouvernement.
D’un côté, alors que Berlusconi avait présenté le transfert du très luxueux (malgré la crise) G8 du 8 au 10 juillet prochain, de La Maddalena en Sardaigne à l'Ecole de la Guardia di Finanza de L’Aquila, comme un signe « de sobriété et d’économie » au profit de la reconstruction de L'Aquila, dans la réalité il n’en est rien. A La Maddalena, les travaux continuent parce que pour les entreprises qui y étaient impliquées, interrompre les travaux coûterait plus cher que de les terminer. 8 millions d’euros pour un gros bourg de 10.000 habitants qui deviendra, si tout va bien, un centre de rencontre internationale, avec l’implication d’un tel, de la femme d’un tel, des heures supplémentaires payées au noir, etc. (pour ceux qui veulent en savoir plus : 1-2 (en it.)
De l’autre, le décret de loi que le gouvernement a voté pour le financement de la reconstruction ressemble plutôt à un jeu de prestige avec ses aspects ésotériques : un “décret abracadabra” (comme l’appelle déjà les Aquilani), avec des engagements déjà pris mais en suspens, comme dans une nappe de brouillard ; avec de l’argent disponible pour les maisons en pierre mais peut-être pas. Pour se refaire un toit, tout le monde aura droit à 150.000 euros, mais peut-être moins. Ou peut-être plus. En puisant dans les mêmes fonds perdus ou hypothétiques qu'il repropose à chaque protestation ou crise depuis son arrivée au pouvoir en avril 2008, sans jamais rien sortir. Les documents techniques qui y sont joints donnent l’impression de quelque chose de confus, de terriblement imprécis, techniquement parlant peu fiables, avec une foule de renvois à la lettre a) ou à une relation d’accompagnement et interprétation de l’article 3 du ddl… En plus tout cela serait distribué sur des dizaines d’années (jusqu’en 2032 !). (3 en it.) Sans compter que, d'après ce qu'il ressort d'un conseil communal, en ce qui concerne la récupération du centre de cette ville qui est l'une des 24 cités d'art italienne, le gouvernement aurait déjà passé un accord avec Fintecna, une société immobilière sous son contôle pour que tous ceux qui, ne disposant pas de fonds personnels, ne réussiront pas à restructurer leurs biens immobiliers avec les 80.000 ou 150.000 euros fournis par l'Etat, puissent lui céder les ruines et les dettes. Cette société pourrait donc devenir propriétaire du centre historique, avec toutes les licences qu'on peut imaginer. Comme celle, murmure-t-on déjà, de transformer L'Aquila en Disneyland.
S'il est facile de comprendre que la reconstruction des édifices historiques prendra un certain temps, voire au moins une dizaine d’année comme le disent les anciens rescapés du séisme du Frioul en 1976 qui eux, ont reconstruit dans les règles ; quand on est confiné sous une tente où, après avoir eu froid et les pieds dans l’eau il fera bientôt 50° sous le soleil de l’été parce que les 160-170 terrains où on les a montées sont sans arbres ; quand les hôtels qui vous ont accueillis sur la côte adriatique vont bientôt vous demander de partir pour laisser la place aux touristes, dans une nouvelle « déportation de masses » vers l’intérieur comme on l’appelle déjà ; c’est une tout autre affaire. Les maires sont inquiets, les gens sont inquiets, toute le monde flotte dans l'incertitude.
Les habitants de L’Aquila dont les immeubles sur pied devront être abattus parce que les piliers et les fondations sont lésionnés, espèrent pouvoir récupérer leurs biens. La Protection civile assure qu’on récupérera le récupérable. Mais dans un camp, sous la tente, dans une roulotte ou dans une chambre d’hôtel sur la côte adriatique, quand la Protection civile les appelle, où faut-il qu’ils aillent mettre leur mobilier ? Parmi les "gérants" des secours, la question n’effleure personne, ce n’est pas leur problème. Alors, comme sur place il n’y a pas de garde-meubles, les gens se mettent à la recherche d’un dépôt, d’un hangar, d’un conteneur : et c’est là que les vautours de profession répondent présents ! On arrive vite à 700€ par mois. 700€ pour ceux qui ont perdu leurs sources revenu ?! Et que fait l’Etat ? Il fait semblant de rien, ou, comme l’a fait Berlusconi, il vous conseille d’aller chez IKEA. Idem pour ceux qui, terrorisés par les constructions en dur qui se sont écroulées comme des châteaux de carte, voudraient opter pour un chalet (ici nous sommes entre 700 et 1.000 mètres). Ils aimeraient trouver un lopin de terre, de ceux qui, dans ce pays d’élevage de moutons, jusqu’à présent ne valait rien. Aujourd’hui leurs prix sont aux nues, les pauvres au cours des siècles orenant à la gorge les pauvres du tremblement de terre.
Et pour finir, les fourberies des quémandeurs : Un très grand nombre d’associations, vraies et fausses, se sont mises à recueillir des fonds pour les sinistrés, un peu partout en Italie. Faire la part des choses n’est pas forcément facile, car l’apparence est souvent tout à fait crédible. Mais, même si on verse une somme à une association absolument crédible, cela signifie-t-il obligatoirement que le magot final arrivera aux destinataires, c’est-à-dire aux personnes de la région de L’Aquila qui ont vraiment tout perdu et en ont besoin pour repartir, sans être dilapidé en cours de route ?
Nombreux sont ceux qui se le demandent en privé, mais très peu nombreux ceux qui osent le dire en public. C’est la raison pour laquelle j’ai traduit l’article qui suit. Ici, il ne s’agit pas de savoir s’il est juste ou injuste de faire un don au profit des sinistrés du séisme car chacun est libre de décider ce qu’il veut et même de faire en sorte que le don qu’il fait arrive à bon port, mais plutôt d’une importante réflexion, d'une part sur ceux qui gouvernent l'Italie depuis des décennies, et ensuite sur la société italienne qui s’obstine, par clientélisme et par conformisme, à refuser de voir les choses telles qu'elles sont. C’est tout du moins ce que je l’ai compris.
« Moi, je ne donnerai pas le moindre euro pour le tremblement de terre..."
Excusez-moi, mais moi, pour le tremblement de terre, je ne donnerai pas le moindre centime d’euro à ceux qui recueillent des fonds pour les sans-abris des Abruzzes. Je sais que cela sonne comme un blasphème, et que, d’habitude, on exhibe le contraire, sans la pudeur que la charité requiert. Mais c’est décidé. Je n’appellerai aucun des numéros de téléphone qui ajouteront 2€ à ma note, je n’enverrai aucun SMS à 1€. Aucun virement ne partira, aucun mandat à la poste. Je n’ai aucun lit à offrir, aucune résidence secondaire à prêter aux familles qui en ont besoin, aucun vieux vêtement, par ailleurs démodés.
J’ai résisté aux appels des VIP, aux minutes de silence des footballeurs, aux témoignages des hommes politiques, aux pleurs en direct du Président du Conseil. Les scènes où on se bouscule ne m’ont pas impressionnés, pas plus que les directes non-stop ou les textes en surimpression durant les shows en soirée. Je ne donnerai pas le moindre euro. Et, en tant qu’Italien, je crois que c’est la plus grande preuve de sens civique que je puisse donner en ce moment.
Je ne donnerai pas le moindre euro parce que la bienfaisance est la ruine de ce pays, le stéréotype de l’Italien généreux, du peuple désordonné qui en fait de toutes les couleurs, mais qui, ensuite, avec les élans qui sont les siens dans les moments tragiques, sait toujours se faire pardonner(4). Eh bien, moi, je suis las de cette Italie-là. Je ne veux plus qu’on pardonne quoi que ce soit. La générosité, malheureusement, la bienfaisance, servent de prétexte. Nous sommes encore là, immobiles sur le bord du puits d’Alfredino(5), en train de regarder comment ça va se terminer, nous serrant l’un contre le l’autre. Nous souffrons (et offrons) avec une compassion authentique, mais nous n’avons pas bougé d’un pouce.
Et pourtant, je pense que les tragédies, quelles qu'elles soient, on peut les prévenir : on peut couvrir les puits, on peut faire le jour sur les responsabilités, on peut réparer des dégâts en peu de temps.
Je ne donnerai pas un sou, parce que je paie déjà des impôts. Et pas mal ! Et dans ces impôts, il y a déjà l’argent pour la reconstruction, pour les aides, pour la Protection civile, mais qu’on dépense toujours pour faire autre chose. Donc, à chaque fois que la Protection civile demande de l’argent aux Italiens, moi, je dis non. Qu’on aille plutôt s’adresser au grand nombre d’excellents fraudeurs du fisc qui traversent en diagonale l’économie de notre pays.
Ce que je paie comme impôts inclut également le paiement des tribunaux qui devraient contrôler ceux qui spéculent sur la sécurité des édifices, et qui devraient le faire avant que les catastrophes ne se produisent. Avec mes impôts, je paie aussi la classe politique, toute entière, à tous les niveaux, qui ne réussit jamais à rien faire, mais absolument rien, qui ne soit un défilé.
Le président de la région Sicile, M. Lombardo, s’est même rendu sur place, pour aller voir les lieux du tremblement de terre. Son voyage aux frais des contribuables, comme tous les autres. Mais pour quoi faire ? Etait-ce vraiment nécessaire ?
Un euro, j’aurais quand même pu le donner, et même deux. Mais Berlusconi a parlé des « new town » et moi j’ai pensé à Milano 2, au lac des cygnes, et au néologisme « new town ». Où a-t-il été le chercher ? Où l’a-t-il lu ? Depuis quand avait-il cette idée-là dans la tête ?
Quelques centimes, j’aurais pu les sortir. Mais ensuite, j’ai vu M. Schifani sur les lieux du séisme. Le président du Sénat dit que « pour l’instant, on a besoin de l’unité de tous les hommes politiques ». Evviva ! Mais moi, je ne suis pas d’accord. Parce que moi, je ne suis pas comme vous, moi, je travaille, je ne vis pas de politique, sur le dos de la communauté. Ensuite, tandis que vous, vous tous, vous avez une part de responsabilités dans ce qui s’est passé parce que depuis des générations vous gouvernez, sous différentes formes, les Italiens et le sol qu’ils piétinent, moi, je n'y suis pour rien. Au contraire, moi, je suis pour la justice. Vous, vous êtes pour la solidarité qui couvre les amnésies d’une justice qui n’existe pas.
Un euro, moi, je ne veux pas le donner. Parce que je viens de me souvenir que ma mère, après 40 ans au service de l’Etat, a une retraite annuelle inférieure à ce que M. Schifani gagne en un mois. Et alors, pourquoi devrais-je verser un euro ? Pour compenser quoi ?
A ce propos, quand il y a eu le tremblement de terre dans le Belice, mes parents l’ont senti, et comment ! Alors ils ont donné un peu de leurs économies aux sans-abris.
Ensuite, ça a été le tour de l’Irpinia. Et là aussi, mes parents ont fait un versement, beau et symbolique sur un compte courant postal, pour la reconstruction. Mais nous savons tous comment cela s’est terminé.
Après l’Irpinia, ça été le tour de l’Ombrie, puis à San Giuliano, et face à la tragédie d’une école qui s’est écroulée sur des enfants, on ne peut pas rester indifférents.
Mais cette fois-ci ça suffit. A quoi servent les aides si on continue à faire comme avant ?
Des journalistes sérieux ont découvert (voilà une idée sur comment bien dépenser 1 euro : acheter un journal écrit par des journalistes sérieux) qu'à L'Aquila, l'une des écoles qui s’est écroulée était en réalité un hôtel, que le paraphe d’un fonctionnaire complaisant avait transformé en établissement scolaire, bien qu’il soit complètement dépourvu des moindres normes de sécurité pour ce faire.
Eh bien, ici, à Marsala, l'établissement scolaire avec le plus grand nombre d’élèves, l’Instituto Tecnico Commerciale, se trouve depuis 30 ans dans un hôtel transformé en école. Aucun des critères de sécurité n’est respecté, un édifice en carton-pâte, avec 600 élèves, pour lequel, jusqu’à présent, la Province a dépensé presque 7 millions d’euros en loyer, et où, pour faire un exemple, au mois d’octobre dernier, le sirocco (le sirocco ! Pas un tremblement de terre ! Le sirocco ! Existe-t-il une échelle de Mercalli pour le sirocco ? Ou faut-il en inventer une ?) a fait tomber le contre-plafond en amiante de la salle de sport.
Voilà ! Au milieu de ces millions d’euros il y a également, noyé avec les autres, l’euro de la honte que j’éprouve pour une classe politique incapable de décisions, si ce n’est sur comment s’enrichir sans réserve et faire enrichir [les autres, NdT] dans son propre intérêt.
Cet SMS de la conscience tranquille, j’étais sur le point de le digiter, mais au Tg1 (6), on a souligné les records d’audimat du jour précédent durant la directe sur le tremblement de terre. Vu que ce service public, c’est moi qui le paie avec ma redevance, j’ai compris que c’était déjà pas mal si je n’en demandais pas le remboursement après qu'on ait dit une obsénité pareille.
Moi, je ne donnerai pas un sou pour les régions du séisme. Et si ça m’arrive à moi, je n’en voudrai pas non plus. Ce que je veux, c’est un Etat efficient, où les commandes ne se trouvent pas dans les mains des fourbes. Et vu que je sais déjà que c'est impossible, je pense que le tremblement de terre, c’est la loterie de ceux qui font de la politique. Maintenant, tout le monde a un alibi pour ne plus parler d’autre chose. Désormais plus personne n'aura le droit de critiquer le gouvernement ou la majorité (toute entière, même celle qui se trouve à l’opposition), parce qu’on a eu un tremblement de terre. Comme pour le 11 septembre, ce tremblement de terre et les Abruzzes seront le paravent pour tout justifier.
Dans ce pays, on fait chaque jour des gâchis énormes. Si seulement il le voulait, vraiment, L’Etat saurait comment économiser pour aider les sans-abris : en congelant les salaires des hommes politiques pendant un an, ou ceux des super-managers, en réunissant les prochaines élections européennes et le prochain referendum sur une seule journée (7). Ce sont les premières choses qui me viennent à l’esprit, mais à chaque fois qu’il me vient une idée, ma colère monte d’un cran.
Je ne donnerai pas une sou, mais je donne la meilleure aide possible : ma colère, mon indignation. Parce que, en ces jours difficiles, je revendique mon droit d’Italien d’avoir un logement sûr. Et en moi, la colère se transforme en pleurs quand j’entends dire qu’ « au Japon, ça ne se serait pas passé comme cela », comme si les Japonais avaient découvert une nouveauté, comme si le know-how du Soleil Levant était une exclusive qui leur était réservée. Dès qu’ils ont leur diplôme en main, tous les étudiants d’ingénierie savent comment il faut construire. Mais dans la pratique, on les oblige à l'oublier.
Et moi je pleure de rage parce que ceux qui meurent, ce sont toujours les pauvres gens, et dans le vacarme de la télévision, il n’y a pas le moindre grand poète, comme Pasolini, pour nous dire ce qu’il en est, pour recueillir la douleur des plus humbles. Dans ce pays, les poètes, ils les ont tous tués, ou ils les ont fait mourir d’ennui.
Mais moi, ici, aujourd’hui, je me sens Italien, pauvre parmi les pauvres, et je revendique le droit de dire ce que je pense. Comme la nature, d’ailleurs, quand elle remue la terre.»
Giacomo di Gorilamo, « Io, per il terremoto non do neanche un euro », publié le
(Traduction de l'italien par ImpasseSud)
(4) Cette constatation me fait penser à une phrase de Gore Vidal : "The Italians possess an astonishing ability to cope with disaster which is so perfectly balanced by their absolute inability to deal with success."
(5) il y a environ 30 ans de cela, l'Italie toute entière resta toute la nuit devant la télé pour suivre les difficiles manoeuvres de sauvetage d'un enfant tombé dans un puits.
(6) Journal télévisé de RAI1, la première chaîne publique italienne.
(7) En juin, en Italie, il y aura non seulement les élections européennes, mais aussi un referendum abrogateur. Mais vu que les résultats d'un referendum ne sont valables que si la moitié des électeurs a voté, la Ligue du Nord qui, en son temps, a fait voter la loi que le referendum pourrait abroger, s'est opposé au cumul des deux élections sur la date européenne du 6 juin, obligeant le gouvernement à promouvoir une seconde date, le 21 juin. Cette "plaisanterie" coûtera env. 450 millions d'euros en fonds perdus à l'Etat, par conséquent aux contribuables, alors qu'ils auraient pu être directement destinés à la reconstruction de L'Aquila.
Tous mes billets sur le Tremblement de terre du 6 avril 2009 à L'Aquila
1 : Jour de Pâques... qui suit le tremblement de terre de L'Aquila
2 : Les risques de la reconstruction
4 : Avant et après
8 : Là aussi on vote... malgré tout
9 : Ce qu'aucun JT italien ne raconte
10 : Les Aquilani en colère vont protester à Rome
11 : A trois mois du séisme vers le Sommet du G8
12 : La parade du G8 à son apogée et la réponse des Aquilani
13 : L'erreur d'Obama
14 : Les Aquilani plus isolés que jamais
15 : Vu de loin
16 : La grande confusion
17 : 6 mois après, cahin-caha, mais toujours en dépit du bon sens
18 : Après une longue mise sous tutelle, les Aquilani reprennent possession de leur ville que le gouvernement laisse mourir
19 : Manoeuvres électorales sur Wikipédia
20 : Un dimanche après l'autre et à la barbe des instrumentalisations, le tissu social de la ville se reconstitue
21 : 1 an après !
22 : Un après, le bilan
23 : Deux films qui racontent la réalité du post-séisme
24 : Vers une Union européenne de sinistrés ?
25 : 15 mois après, les Aquilani sont toujours sinistrés, abandonnés leur sort et... matraqués
26, 27, etc... toute la suite ici
Mots-clefs : Italie, Sujets brûlants, Société, Planète Terre, L'Aquila, Europe
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